« Le projet de loi doit toujours viser l’amélioration de la qualité et de la sécurité des services et cela passe obligatoirement par un encadrement plus serré des garderies privées. Si le ministre est sérieux par rapport à l’objectif premier du projet de loi présenté par son prédécesseur, il ne peut pas plier l’échine sur la question du ratio. Sinon, on maintient des milliers de tout-petits dans des services sans aucune norme de qualité ou de sécurité », déplore Sonia Éthier, vice-présidente de la CSQ.
D’autre part, la CSQ et la FIPEQ-CSQ rappellent que les services éducatifs à la petite enfance constituent le premier maillon fort du système d’éducation. Il est donc urgent de revenir à un système public régi et subventionné, dont la mission première est le développement global de l’enfant.
« Pour nous, il est clair que les services de garde éducatifs à l’enfance doivent être à contribution unique, réduite et universelle. Les responsables de services de garde en milieu familial régis et subventionnés et les intervenantes en centres de la petite enfance concentrent leurs efforts sur la qualité et la sécurité des enfants plutôt que sur la rentabilité », ajoute Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
« Les garderies privées comme modèle d’affaires pour faire de l’argent sur le dos des tout-petits, c’est inacceptable pour la CSQ et la FIPEQ-CSQ », conclut Sonia Éthier.
Rappelons que la CSQ est un des trente organismes québécois à avoir signé la Déclaration pour la reconnaissance du droit de tous les enfants à des services éducatifs de qualité dès la naissance dans le cadre du Sommet sur l’éducation à la petite enfance, initiative de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE).
Pour consulter le mémoire de la CSQ, cliquez ici.
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