« Le gouvernement Couillard doit sortir du dogme d’un retour au déficit zéro l’an prochain. Les solutions expéditives ne livrent pas les résultats espérés et même le Fonds monétaire international nous met en garde face à des coupures qui freinent la relance économique et creusent les écarts sociaux. Il est faux de prétendre que le Québec pourrait réaliser des compressions de 3,7 milliards lors de la prochaine année sans dégrader la qualité des services publics », avance Françoise David, députée de Gouin.
Québec solidaire a présenté un cadre budgétaire qui présente une série de solutions permettant de réaliser un équilibre budgétaire sur un horizon de cinq ans. Selon Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, « la priorité dans la gestion des finances publiques doit être de mettre fin à certaines formes de gaspillage, notamment dans le recours à la sous-traitance et en mettant sur pied Pharma-Québec pour économiser rapidement deux-milliards dans notre facture en médicaments. S’il y a un déficit structurel dans les finances publiques, c’est en raison de l’ampleur des cadeaux fiscaux qui favorisent les plus fortunés et la grande entreprise au détriment de la classe moyenne et des PME ».
Québec solidaire juge durement l’idée avancée par le comité de M. Godbout et Montmarquette de vendre une partie d’Hydro-Québec ou la SAQ et de ne pas respecter les conventions collectives signées avec les employés-es de l’État. Les solidaires appuient une réforme de la fiscalité afin d’aller chercher de nouveaux revenus et rendre le régime fiscal plus équitable.