D’entrée de jeu, le CCGIM-CSN salue la conclusion du rapport qui met en évidence la fragilité des nappes phréatiques et insiste sur la nécessité d’assurer la pérennité de l’eau, une ressource si importante pour l’ensemble de la société. Pour le conseil central, si la majorité des avis compris dans le rapport sont fort pertinents, notamment ceux liés au développement d’une réglementation particulière visant à préserver l’ensemble des ressources aquifère des Îles, l’introduction de dispositions légales propres au territoire des Îles, la notion de consultation publique dès la découverte d’hydrocarbure lors de la phase d’exploration et l’importance de l’acquisition de connaissances approfondies sur les eaux souterraines nous apparaissent fondamentaux.
C’est pourquoi, au dire du président du CCGIM-CSN, Jacques Mimeault : « Il est impératif que la consultation du BAPE qui a eu lieu aux Îles-de-la-Madeleine soit un exemple et qu’en ce sens, tous les projets en cours ou à venir sur le territoire de la Gaspésie profitent du même type de consultation et d’analyse de la part du BAPE. »
Le CCGIM-CSN tient également à rappeler qu’au cours des dernières années, il s’est prononcé contre toute forme de fracturation hydraulique sur son territoire et, en collaboration avec les conseils centraux du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord, une proposition avait été adoptée par la CSN afin qu’un moratoire immédiat et complet sur les projets d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures en cours ou à venir à l’Île d’Anticosti, dans le golfe Saint-Laurent et en Gaspésie soit mis en place par le gouvernement du Québec. Pour la CSN, il est essentiel que le gouvernement s’assure de mesurer tous les impacts sociaux et les risques environnementaux de ces projets avant d’entreprendre et de permettre l’exploration et l’exploitation dans ces régions.