« Ce n’est pas la première fois que la Protectrice du citoyen lève le drapeau rouge : les personnes aînées sont complètement laissées à elles-mêmes par la CAQ. Pour les aînés hébergés en résidence privée, la pandémie a été synonyme de perte de services. C’est inadmissible quand on sait que les RPA ont reçu plus de 80 millions $ d’argent public pour les aider à faire face à la pandémie ! Il est temps que la ministre Blais prenne la situation au sérieux et qu’elle mette fin au far west dans le domaine des RPA où trop souvent, la seule règle qui règne, c’est le profit », déclare Vincent Marissal.
Le député de Rosemont rappelle que Québec solidaire a fait plusieurs propositions pour mieux défendre les droits des personnes aînées résidant en RPA, notamment d’embaucher plus d’inspecteurs, de mettre fin aux visites annoncées et de revoir en profondeur l’encadrement des RPA afin que les gestionnaires soient imputables des conditions d’hébergement de leurs résidents.
Le MIFI joue avec la vie des gens, dénonce Andrés Fontecilla
Le responsable de Québec solidaire en matière d’immigration et en matière de services publics, Andrés Fontecilla, est lui aussi extrêmement inquiet en ce qui concerne le traitement des dossiers des personnes immigrantes par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
« On l’a soulevé à plusieurs reprises, c’est le fouillis au MIFI. On joue avec la vie des gens. Ce n’est pas le premier rapport du Protecteur du citoyen qui fait état d’erreurs inacceptables. Il y a une mère en Abitibi-Témiscamingue qui s’est butée à des avis d’intention de refus demandant d’envoyer des documents qu’elle avait déjà transmis pour que sa fille puisse étudier dans un domaine qui manque cruellement de main-d’œuvre. Pas une fois. Deux années de suite, le même problème. En pleine pénurie, on n’a pas le luxe de se passer de ces personnes dans notre société. Il faut que la ministre admette ses torts et agisse rapidement pour rectifier la situation », martèle Andrés Fontecilla.
Conditions de vie dans les établissements correctionnels
« Sous prétexte de pandémie, les détenu-es ont été abandonnés dans des conditions sanitaires, physiques et psychologiques déplorables. Des gens isolés 24 heures sur 24 pendant 14 jours dans des mini cellules, la suspension de douches, l’annulation des sorties extérieures, l’absence de contacts avec les proches, l’absence de vêtements propres : ces conditions de détention sont inhumaines et inacceptables. La ministre Guilbault doit agir dès maintenant pour que les personnes incarcérées puissent bénéficier de conditions de détention qui respectent leurs droits », conclut Andrés Fontecilla.
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