« Nous avons offert notre aide à la CDPDJ la semaine dernière. L’APTS représentant les intervenant•e•s qui travaillent pour la protection de la jeunesse partout au Québec, le mieux-être des enfants et adolescent•e•s qui bénéficient des services offerts par nos membres constitue bien sûr une priorité pour notre organisation. Je suis persuadé que nous pourrons offrir de l’information pertinente à la Commission de par l’accès que nous avons aux intervenant•e•s, aux situations qu’ils et elles nous rapportent, et la documentation qui nous est transmise » a déclaré Robert Comeau, président de l’APTS.
Un bilan à revoir
Le 15 février dernier le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant, a déclaré qu’il « se félicitait » de l’amélioration de certains résultats concernant les listes d’attente par rapport à ceux sortis l’an dernier.
« On est obligé de se dire étonné que le ministre Carmant dresse un portrait aussi optimiste. N’oublions pas que cette réduction des listes d’attente a été obtenue à la sueur du front des intervenant•e•s, qui ont des charges trop lourdes et mettent à risque leur santé physique et psychologique pour y arriver ! Nous avons confiance dans le fait que les résultats de l’enquête de la CDPDJ traceront un portrait beaucoup plus exact de la situation », a ajouté Sébastien Pitre, responsable du dossier de la protection de la jeunesse à l’APTS.
L’organisation clame depuis de nombreuses années que les conditions de travail difficiles dans le réseau de la santé et des services sociaux sont l’un des principaux facteurs derrière la pénurie de personnel. L’entente négociée actuellement soumise au vote des membres de l’APTS présente des gains, certes, mais beaucoup de travail restera à faire pour mettre fin à la crise dans le réseau public.
« La pénurie mine les services offerts aux Québécois et aux Québécoises et ceux offerts aux jeunes n’y échappent pas : les délais concernant les listes d’attente à la DPJ ne sont que la pointe de l’iceberg. Comme société, nous devons tout faire pour revaloriser les emplois dans notre secteur public et y attirer la relève », a conclu Robert Comeau.
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