« Nous avons beaucoup de questions. Que prévoit la grille des tarifs pour les soins et services offerts aux personnes aînées ? Est-ce que les coûts prévus par cette grille tarifaire maintiendront les bas salaires qu’on connait en RPA ? Malheureusement, au SQEES-FTQ, on ne voit rien pour améliorer les conditions de travail et salariales pour celles et ceux qui agissent au jour le jour auprès des bénéficiaires », déplore Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ.
Le SQEES-FTQ, alors qu’il est le plus important syndicat dans les RPA, déplore de ne pas avoir été consulté en amont de l’annonce faite aujourd’hui. « Si on veut s’attaquer à la pénurie de main-d’œuvre, mettre en place des mesures d’attraction et de rétention pour le personnel, c’est pour le moins curieux que le syndicat ne soit pas consulté. Malheureusement, l’annonce d’aujourd’hui n’a pas été réfléchie pour assurer d’avoir le personnel nécessaire à la qualité des soins et services, mais pour subventionner les employeurs », continue Mme Nelson.
Le SQEES-FTQ milite activement pour l’instauration d’un décret de convention collective qui régirait les conditions de travail dans tout le secteur des RPA afin que la concurrence ne se fasse plus jamais sur le dos des travailleuses et des travailleurs. « Une grille tarifaire pour les services, c’est bien Nous devrions négocier une grille pour les salaires afin que les coûts de main-d’œuvre soient les mêmes pour tous les exploitants. Il faut en finir avec le cheap labor dans les soins et services aux personnes aînées », exige la présidente du SQEES-FTQ.
« Nous sommes prêts à collaborer avec la ministre et les employeurs afin d’améliorer les conditions de travail en RPA. C’est plus urgent que jamais. Si rien n’y est fait, il n’y aura plus personne pour donner les soins et les services aux résidents », déplore en terminant Sylvie Nelson.
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