« La lutte aux changements climatiques, elle ne se gagnera pas seulement dans les grandes rencontres internationales. Elle va se gagner sur le terrain, dans les villes et les villages. Il faut absolument donner plus d’autonomie aux municipalités si on veut que toutes les initiatives puissent décoller. Par exemple, investir dans le verdissement de nos villes, nos rues, nos écoles, nos hôpitaux et nos centres de la petite enfance, c’est bon pour la planète, et c’est bon pour la santé de la population », affirme Gabriel Nadeau-Dubois.
Il est à noter que près de 400 municipalités au Québec ont signé la déclaration d’urgence climatique et que, selon la Fédération canadienne des municipalités, 50% des gaz à effet de serre sont sous l’influence du palier municipal.
« Les municipalités doivent absolument être mieux outillées et soutenues pour répondre aux défis environnementaux. On ne peut pas toujours pelleter plus d’exigences et de mandats dans la cour des municipalités sans leur donner les moyens qui vont avec. Il y a tellement de bons projets qui dorment sur des tablettes parce que les sous ne sont pas au rendez-vous ou encore par manque de ressource. Il faut se donner les moyens de nos ambitions, et ça commence par mieux soutenir les municipalités, pour que des actions se fassent sur la grandeur du territoire québécois. La crise climatique, c’est ensemble qu’on doit l’affronter », ajoute Émilise Lessard-Therrien.
Propositions de Québec solidaire
1- Aider à protéger les milieux naturels urbains et périurbains
2- Bonifier les programmes de soutien pour l’adaptation climatique
3- Donner plus d’autonomie fiscale aux villes
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