Il s’agit de sept postes déclarés excédentaires en plus de 18 postes vacants qui ne seront comblés, soit un total de 25 postes.
L’expérience des membres touchés par ces coupes va de 5 à 25 ans. Indistinctement, Radio-Canada sacrifie les précaires et les anciens.
En ajoutant, les 20 postes supprimés avec la mise en place des régies automatisées, nous nous retrouvons avec un total de 45 postes supprimés en deux mois.
Par ce geste, Radio-Canada confirme sa volonté de mettre un terme définitif à la production interne et de poursuivre son plan 2020, malgré le réinvestissement de 675 millions sur cinq ans par le gouvernement fédéral.
Le SCRC estime qu’une grande partie de ce réinvestissement doit se refléter dans l’organisation du travail et servir à l’amélioration des conditions de travail des artisans et au maintien, voire la création d’emplois.
Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) dénonce fermement ces nouvelles coupures.
« Visiblement, la direction met en branle son plan en ne tenant pas en compte des négociations qui viennent de commencer. Ce n’est pas un signe positif. Nous exigeons que tous les changements d’organisation du travail passent impérativement par la table de négociation » réagit la présidente du syndicat, Johanne Hémond.
Le SCRC est solidaire des membres touchés et sera à leur côté pour préserver leurs droits.