Il y a quelques semaines, la ministre fédérale des Pêches à annoncé la fin du moratoire sur le sébaste atlantique, en vigueur depuis 30 ans. Si cette annonce était grandement attendue dans les communautés côtières, les pêcheurs et crevettiers non associés aux grandes corporations ont été franchement déçus, devant se séparer une maigre part du quota total.
« C’est un méchant pied de nez aux plus petits pêcheurs qui contribue à l’économie locale de leur village en Gaspésie. Ce que l’Assemblée nationale exige ce matin, c’est d’augmenter le quota pour le Québec, et faire en sorte que la grosse part du lion reviennent aux plus petites flottilles dont les crevettiers. C’est un geste fort pour l’économie de nos régions côtières », a déclaré le député solidaire responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Vincent Marissal, qui a déposé la motion au Salon bleu.
Développer notre souveraineté alimentaire
La porte-parole solidaire, Émilise Lessard-Therrien, a souligné l’apport important que pourrait avoir l’augmentation des quotas de pêche au sébaste atlantique pour la souveraineté alimentaire du Québec.
« Le sébaste, c’est une formidable opportunité d’augmenter la part de produits locaux dans nos assiettes. C’est une occasion pour le gouvernement québécois d’ajuster son marché institutionnel afin de réduire notre dépendance aux poissons provenant de l’étranger et servir des produits d’ici du CPE au CHSLD. Le marché serait sécurisé pour les pêcheurs de l’Est. Soutenir l’économie locale dans l’Est et la souveraineté alimentaire du Québec, c’est ce que le sébaste va nous permettre de faire si on se donne les moyens », a conclu Mme Lessard-Therrien.
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