« Alors que les restaurateurs et les clients paient des frais qui coûtent les yeux de la tête, les livreurs touchent des salaires dérisoires. Dans le modèle actuel, les seuls gagnants, ce sont les entreprises comme DoorDash et Uber Eats », explique Haroun Bouazzi.
Après plusieurs années difficiles et une perspective économique incertaine, les restaurateurs québécois ont grandement besoin d’une bouffée d’air frais. « Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs », a renchéri M. Bouazzi.
RAPPEL : Projets de loi de Québec solidaire
Lors de la dernière législature, Vincent Marissal, député de Rosemont, ainsi que Ruba Ghazal, députée de Mercier, avaient déposé deux projets de loi, chacun demandant de limiter de manière permanente les frais de livraison payés par les restaurateurs.
Rappelons que le gouvernement avait limité ces frais à 20 % au plus fort de la crise de COVID-19. Les projets de loi déposés durant la précédente législature visaient à rendre permanentes ces limites.
Les projets de loi 795 de la 1re session de la 42e législature et le projet de loi 798 de la 2e session de la 42e législature n’ont jamais été appelés par le gouvernement.
Un message, un commentaire ?