Guillaume Boivin tient à rappeler que le tracé prévu de l’oléoduc d’Énergie Est traverse le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de sa circonscription de Louis- Hébert, ce qui risque de mettre en péril les sources d’eau potable de millions de Québécois. Il précise que Québec solidaire est le seul parti qui a une position claire et cohérente sur la protection de l’environnement et sur l’importance d’un développement durable digne de ce nom. « Ni la CAQ ni le Parti libéral ne se sont prononcés contre l’oléoduc d’Énergie Est. Quant au PQ, ce sont eux qui avaient autorisé l’exploration pétrolière sur l’Ile d’Anticosti, qui fait maintenant partie de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, une aventure qui a coûté aux contribuables québécois plus de 115 millions de dollars. »
En lien avec cette nouvelle, le candidat de Québec solidaire à l’élection partielle dans Louis-Hébert souligne que le gouvernement Couillard n’a toujours pas offert son appui à la petite municipalité de Restigouche. Cette ville de 157 habitants fait face à une poursuite pour un montant équivalent à cinq fois son budget annuel, soit 1,5 million de dollars, par l’entreprise pétrolière Gastem, qui est dirigée par l’ancien ministre libéral Raymond Savoie.
« Il faut que le Gouvernement du Québec se préoccupe davantage de la collectivité et des enjeux liés à la protection de l’environnement, surtout quand elle concerne une question de sécurité nationale, comme l’approvisionnement en eau potable. Il faut adopter une législation plus conséquente avec les objectifs d’un développement économique durable et responsable, et chercher à accélérer notre transition vers une économie plus verte, des notions qui sont au coeur des propositions de Québec solidaire. », soutient M. Boivin.
Les citoyens de la circonscription de Louis-Hébert iront aux urnes le 2 octobre prochain afin d’élire le successeur de Sam Hamad, l’ancien ministre libéral qui a démissionné dans la controverse en avril dernier.
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