« À l’Assemblée nationale, on devrait être les premiers à agir pour freiner la hausse alarmante des démissions d’élu-es municipaux. Avec cette lettre, je tend la main à mes vis-à-vis des autres partis pour qu’on s’assoit ensemble et qu’on trouve des solutions concrètes. Nous avons la responsabilité de protéger la santé de nos homologues du palier municipal, qui est mise à mal par une pression et une charge de travail très élevées, et par le fait même protéger notre démocratie locale. Je refuse de baisser les bras, et je m’attends à la même volonté de changer les choses de la part de mes collègues », a déclaré Etienne Grandmont.
Depuis septembre 2021, près d’un élu sur dix, soit 741 élus municipaux, ont démissionné de leur fonction, et ce, partout au Québec, mais majoritairement dans des petites municipalités de région. En réaction, Etienne Grandmont a envoyé une lettre à la Commission de l’aménagement du territoire de lancer de se saisir d’un mandat d’initiative portant sur la hausse de démissions des élu-es municipaux au Québec.
Des responsabilités accrues pour les municipalités
« Les élu-es municipaux ont vu leurs responsabilités augmenter dans les dernières années alors que leurs ressources sont demeurées les mêmes. Pensons seulement à l’itinérance, qui est une compétence du gouvernement du Québec mais que les municipalités n’ont malheureusement pas le choix de prendre en main. À ce sujet la dernière intervention publique de France Bélisle, lorsqu’elle a interpellé le ministre Lionel Carmant en lui disant "je suis en train de faire votre job !", aurait dû nous sonner une cloche » a rappelé M. Grandmont.
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