« Je lance un défi au ministre Boulet : je lui demande de s’engager à encadrer une fois pour toutes le droit à la déconnexion durant l’année 2023. Le télétravail fait maintenant partie intégrante de nos vies depuis la pandémie, et pourtant, la loi sur les normes du travail n’est pas du tout équipée pour répondre à la réalité du télétravail et pour assurer le respect du droit à la déconnexion. C’est le temps de moderniser notre loi sur les normes du travail pour la faire entrer au 21e siècle », fait valoir M. Leduc.
Le député d’Hochelaga-Maisonneuve, qui a déposé un projet de loi en 2020 afin d’obliger les employeurs à adopter une politique de déconnexion dans leur milieu de travail, rappelle que près d’une personne adulte sur deux au Québec fait du télétravail. Pourtant, plusieurs milieux de travail ne sont toujours pas dotés d’un cadre pour garantir le droit à la déconnexion. Si l’Ontario l’a fait l’an dernier, le Québec en est aussi capable.
« Le but n’est pas d’imposer une règle mur à mur, mais de confier à chaque employeur la responsabilité d’élaborer sa propre politique de déconnexion en fonction des besoins et des contraintes. La première étape, c’est de reconnaître qu’un changement de culture est nécessaire dans nos milieux de travail. Les employeurs doivent se demander si le texto à 23h ou le courriel le dimanche matin est vraiment nécessaire. La réalité est peut-être différente d’un milieu de travail à l’autre, mais il y a une chose qui est pareille partout : le besoin des travailleurs et des travailleuses de tirer la plogue après leur journée de travail », conclut Alexandre Leduc.
Le leader parlementaire solidaire compte présenter de nouveau un projet de loi lors de la prochaine session parlementaire afin de régler une fois pour toutes l’enjeu du droit à la déconnexion.
Un message, un commentaire ?