« Québec solidaire tentera toujours d’empêcher les gouvernements de bafouer les droits des travailleurs et des travailleuses, qu’ils soient 9 à bord d’un navire en Côte-Nord ou 22 000 chauffeurs et chauffeuses de taxi ! », déplore la députée de Gouin et le porte-parole du parti, Françoise David.
« Le gouvernement est toujours pressé pour brandir des lois spéciales lorsqu’il s’agit des débrayages des travailleurs et travailleuses, toujours plus pressé que lorsque les patrons font des lock-out de mauvaise foi », rappelle Mme David.
Concernant l’entreprise Relais Nordik, Mme David déplore qu’après seulement 24 heures le gouvernement ait recouru à la menace d’une loi spéciale. La seule menace d’intervention du gouvernement permet à la partie patronale d’arrêter de négocier. Voilà pourquoi les député.es solidaires s’opposent à une adoption rapide et sans vrai débat. Grâce aux solidaires, le gouvernement et les autres partis d’opposition devront se justifier. Elle rappelle que le Tribunal administratif du travail a statué des services essentiels durant la grève des salariés du navire.
Québec solidaire est conscient des énormes impacts que cette grève peut causer à la population de la Basse-Côte-Nord et d’Anticosti. Toutefois, le parti déplore que cette région du Québec soit toujours, en 2016, dépendante d’une seule liaison maritime.