1. Plus de financement pour les sociétés de transport collectif
Québec solidaire demande au gouvernement de la CAQ de s’engager à financer de façon stable et pérenne les sociétés de transport, ainsi que de s’asseoir avec elles afin de revoir le mode de financement qui est désuet.
« Maintenant qu’elle a abandonné son projet d’autoroute sous le fleuve, la CAQ doit continuer sur sa lancée et s’engager à financer les sociétés de transport de façon stable et durable pour donner de bons services à la population. Plus le réseau est fiable et efficace, plus on incite les gens à opter pour le transport collectif. Il faut que la ministre Guilbault se réveille avant que les sociétés de transport ne soient contraintes de couper davantage dans leurs services », déclare Alejandra Zaga Mendez.
2. Un Fonds d’urgence pour s’adapter aux changements climatiques
« Cette semaine, François Legault s’est engagé à investir davantage en adaptation climatique. C’est le temps de passer de la parole aux actes. La science est claire : les événements météorologiques extrêmes, qu’on pense aux inondations, aux tempêtes ou aux feux de forêt, seront de plus en plus fréquents. Il faut aider les municipalités et les citoyens à s’adapter et à réagir rapidement. Ce n’est pas normal qu’en 2023, le Québec ne se soit toujours pas doté d’un Fonds d’urgence spécifiquement dédié aux catastrophes climatiques », ajoute Gabriel Nadeau-Dubois.
Le Fonds d’urgence climatique que propose Québec solidaire servirait notamment à :
Fournir rapidement une aide d’urgence aux communautés touchées ;
Reconstruire les infrastructures endommagées de façon écologique et durable ;
Planifier et se préparer aux situations d’urgence et de sinistres.
Pour rappel, le gouvernement de la CAQ prévoit actuellement 647 millions $ sur 5 ans en adaptation aux changements climatiques, tandis que les villes et municipalités estiment les besoins à 2 milliards $ par année .
3. Devancer à 2030 l’interdiction de vente de véhicules à essence
Il faut accélérer le pas en matière de ventes de véhicules électriques en devançant à 2030 la date à partir de laquelle tous les véhicules neufs devront être 100 % électriques, plutôt que 2035 comme le propose la CAQ.
« La modification à la loi VZE annoncée cette semaine n’est pas suffisante, l’objectif reste 2035 pour la CAQ alors que le Royaume-Uni, l’Irlande, le Danemark et les Pays-Bas visent déjà 2030. La Norvège est encore plus ambitieuse et propose l’interdiction dès 2025. Et ça marche ! Les constructeurs envoient les voitures électriques là où ils sont obligés d’en vendre. Pourquoi est-ce que la CAQ continue de proposer des demi-mesures ? », se demande Alejandra Zaga Mendez.
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