« Les solidaires sont intervenus pour soutenir les enseignants et les enseignantes du Québec alors que le ministre Blais souhaitait que les commissions scolaires ouvrent les services de garde pendant les jours de grève. Québec solidaire considère qu’il est hors de question de franchir des lignes de piquetage ! », a indiqué Mme David en point de presse.
Québec solidaire déplore que le ministre ait offert d’allonger des fonds aux commissions scolaires pour l’ouverture des services de garde. « Il est indécent de voir le ministre Blais qui coupe partout dans les services aux élèves trouver subitement de l’argent ! S’il veut vraiment aider les parents qu’il offre d’abord et avant tout un enseignement de qualité à leurs enfants avec des services adéquats pour les élèves en difficulté ! »
Personne n’est dupe, M. Blais se sert des négociations avec les enseignants pour mettre de la pression sur les commissions scolaires, estime Mme David. « Les sources véritables des mouvements de grève sont les compressions du gouvernement et ses offres patronales irrespectueuses et méprisantes à l’endroit des personnes qui œuvrent dans les services publics comme les enseignantes et enseignants. Il y a des limites à faire porter le blâme aux commissions scolaires ! »
Voici la motion qui a été bloquée par Québec solidaire :
« Que l’Assemblée nationale demande formellement aux commissions scolaires, à l’instar du gouvernement, d’ouvrir leurs services de garde lors des journées de grèves des enseignantes et enseignants ;
Qu’elle rappelle que le gouvernement a offert un financement supplémentaire aux commissions scolaires afin qu’elles puissent opérer les services de garde lors de ces journées et ainsi accommoder les parents. »