« Ce qu’on propose aux Québécois et aux Québécoises, c’est un plan qui responsabilise le gouvernement et les grandes entreprises, et qui accompagne la population vers les choix écologiques en lui offrant des solutions abordables et efficaces.
On sait que notre plan va impliquer de grands changements dans la société, ceux qui prétendent qu’on peut lutter contre les changements climatiques en ne changeant rien ne sont pas honnêtes avec la population. Un gouvernement solidaire accompagnerait les gens, pour que transition rime avec qualité de vie », a affirmé Gabriel Nadeau-Dubois.
« On ne se le cachera pas : le défi est immense. Pour mettre toutes les chances de notre côté de réussir la transition au Québec, un gouvernement solidaire rassemblerait l’ensemble des forces vives de la société autour d’un grand Sommet national sur le climat. L’ensemble des acteurs de la société, notamment les représentants du mouvement syndical, du monde des affaires et des communautés autochtones, seront réunis afin de lancer les grands chantiers pouvant nous permettre de relever le défi climatique. On ne pourra pas faire le travail sans la contribution de tout le monde », a déclaré Manon Massé.
« Québec solidaire n’a pas pris à la légère son engagement de présenter un plan qui réduirait nos émissions de GES de 55%. Nous avons fait nos devoirs et avons fait affaire avec une firme reconnue pour modéliser notre plan et en assurer la faisabilité technique et économique. De plus, nous avons travaillé en collaboration avec huit experts indépendants, qui ont pu vérifier et valider les assises scientifiques de notre plan », a conclu Alejandra Zaga Mendez, candidate solidaire et spécialiste des enjeux environnementaux.
Le Plan climat en bref
Financement de la Vision 2030
Dépenses d’opération courantes
Dépenses d’opération du premier mandat : 7 G$
Dépenses d’immobilisation
– Dépenses d’immobilisation du premier mandat : 29 G$
– Dépenses d’immobilisation totales : 74 G$
Le Plan climat de Québec solidaire comprend entre autres les engagements suivants :
– Devancer à 2030 l’interdiction de vendre des voitures à essence et interdire l’immatriculation des véhicules à essence à partir de 2040.
– Équilibrer les investissements entre le transport collectif et le réseau routier.
– Refuser tout projet d’augmentation de la capacité autoroutière, sauf pour motif de sécurité routière ou de désenclavement des communautés.
– Interdire tout projet de transport d’hydrocarbures, au moyen d’oléoducs et de gazoducs, en sol québécois.
– Réduire de 50% le prix des titres de transport collectif.
– Offrir un soutien technique et financier pour le passage de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique et rembourser la certification biologique.
– Adopter une loi contre le gaspillage alimentaire.
– Rehausser la protection des milieux naturels de manière à éviter la conversion des prairies et des forêts urbaines et à restaurer les marais salés.
Le plan Vision 2030 a été vérifié et validé par un panel de 8 experts indépendants, dont deux chercheurs qui ont collaboré avec le GIEC.
Lien pour télécharger le plan
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