« Pour régler la crise du logement, il faut plus de logements sociaux, mais aussi des maisons et des condos abordables pour la classe moyenne. C’est l’engagement que je prends aujourd’hui : 10 000 propriétés abordables, partout au Québec. 10 000 maisons 25% moins chères, sans risques et sans surenchère, dans un premier mandat », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois en point de presse à Longueuil avec le député sortant et candidat dans Laurier-Dorion Andrés Fontecilla ainsi que les candidats Shophika Vaithyanathasarma (Marie-Victorin), Simon Tremblay-Pepin (Pointe-aux-Trembles), Manon Blanchard (Taillon) et Martin Bécotte (Châteauguay).
Le modèle de fiducie foncière communautaire (community land trust) est apparu aux États-Unis dans les années 1970. Il s’est surtout développé dans le nord-est des États-Unis, notamment à Burlington (Vermont). Dans ce modèle, le terrain devient public et le bâti appartient à un particulier et c’est un organisme qui administre les transactions. Ce modèle fonctionne très bien et pourrait profiter aux Québécois et Québécoises.
La proposition solidaire permettra aux gens de devenir propriétaires de leur maison tout en empêchant le gonflement des prix dû à la spéculation immobilière.
« Pour y arriver, Québec solidaire va démarrer un Fonds anti-spéculation de 1 milliard $, administré par la Société d’habitation du Québec et géré par des organismes locaux qui comprennent bien le tissu social et immobilier. Ce fonds aura pour mission d’acheter des propriétés partout au Québec, de les remettre en état si nécessaire et de les revendre à prix abordable, tout en restant propriétaire des terrains. C’est simple : en séparant les maisons des terrains, votre maison vous coûte 25% moins cher. Quand vous êtes prêts à vendre, la SHQ rachète la maison et vous faites un bénéfice raisonnable, fixé d’avance », a expliqué Gabriel Nadeau-Dubois
« J’ai passé les dernières années à talonner monsieur Legault, à talonner sa ministre, Andrée Laforest, pour qu’ils reconnaissent le problème, mais aussi pour qu’on arrive à des solutions. Je leur ai soumis plein d’idées, je leur ai proposé des façons de régler la crise. Ils n’ont rien fait… » a déploré Andrés Fontecilla.
Pendant ce temps, un fossé générationnel est en train de se creuser. Les jeunes adultes d’aujourd’hui peinent à accéder à la propriété, alors que leurs parents n’ont pas connu les mêmes difficultés.
« Pour ma génération, pour payer ses dettes d’études et mettre assez de côté pour s’acheter une maison, il faut avoir travaillé une bonne dizaine d’années, au minimum. Et même là, pour beaucoup de jeunes, habiter dans le Vieux-Longueuil, ça reste complètement inaccessible. Encore plus pour les familles monoparentales », a expliqué Shophika Vaithyanathasarma, candidate dans Marie-Victorin.
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