En février 2020, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, avait acquiescé à la demande de Québec solidaire de vérifier où est allé l’argent public versé à Bombardier, mais cette question est vite retombée dans l’oubli.
« La cassette VHS commence à être usée. Bombardier qui annonce des pertes d’emplois pour ensuite se tourner vers le gouvernement et quêter de l’argent public, c’est un mauvais film dans lequel on a trop souvent joué. Je ne peux pas croire que le gouvernement Legault est prêt à s’humilier une autre fois et à allonger l’argent des contribuables sans compter. François Legault suit le même chemin que les Libéraux avant lui », s’insurge Vincent Marissal.
Conscient que ce sont encore les employé-e-s qui payent les frais de cet échec des dirigeants de Bombardier, le député de Rosemont invite à prendre un pas de recul pour trouver comment garantir de bons emplois aux travailleurs et travailleuses de l’aéronautique.
« Une chose est certaine, il n’est plus acceptable de donner des millions à une entreprise presqu’entièrement démantelée qui ne produit plus que des jets privés. Pour préserver les emplois restants et replacer les emplois abolis, le gouvernement devra sortir de ses vieilles pantoufles et offrir un autre plan que celui d’allonger l’argent à Éric Martel », ajoute M. Marissal.
Québec solidaire réitère également sa demande de longue date d’instaurer au Québec une « clause Bombardier ». Cette mesure imposerait un salaire maximum aux dirigeants d’entreprise qui reçoivent des fonds publics. Rappelons que selon les médias, le PDG de Bombardier, Éric Martel, aurait gagné jusqu’à 6,7 millions $ en 2020.
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