« Le confinement qui dure depuis bientôt deux mois a porté un coup dur au secteur de la restauration. Les restaurateurs sont de plus en plus nombreux à crier à l’aide : plusieurs ont eu de la difficulté à passer le cap du mois de mai et sont déjà en train de se demander s’ils pourront payer le loyer de juin. Chaque jour qui passe condamne de nouveaux restaurants à la faillite. On ne peut pas les laisser mettre la clé sous la porte les uns après les autres : il faut leur donner un peu d’air pour passer à travers la crise », martèle M. Marissal.
Pour venir en aide aux restaurateurs indépendants qui seraient tombés entre les craques des mesures d’aide d’Ottawa, le député solidaire appelle le gouvernement Legault à décréter un gel des loyers des baux commerciaux et à instaurer un moratoire sur les évictions pour cause de non-paiement, et ce, pour une durée d’un an.
Ces mesures, qui permettraient à plusieurs restaurateurs de garder pignon sur rue, agiraient directement sur la relance de l’économie post-confinement en évitant des pertes d’emploi massives dans ce secteur qui représentait en 2018 plus de 13,6 milliards de dollars de revenus bruts.
« Le secteur de la restauration représentait en 2018 plus 230 000 jobs aux quatre coins du Québec. On ne peut pas laisser tous ces emplois-là disparaître. Les restaurants sont aussi un élément central de notre fibre collective. Les gens sont attachés à leur petit restaurant du coin. Qu’on pense au casse-croûte de la rue principale à Granby ou au petit bistrot sur la rue Masson dans mon quartier de Rosemont, les restaurants font partie de la vie de la collectivité », rappelle Vincent Marissal.
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