De nouveaux documentaires signés Elle-Máijá Tailfeathers, Sean Horlor et Steve J. Adams,Sheona McDonald et Courtney Montour
Le 23 mars 2021 – Toronto – Office national du film du Canada (ONF)
Le Festival canadien du documentaire international Hot Docs 2021
présentera en première mondiale quatre documentaires de l’Office national du film du Canada
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qui se penchent sur les thèmes percutants de l’identité et des droits de la personne. Ces films sont l’œuvre de cinéastes femmes, autochtones ou LGBTQ2+.
Cette année, le festival sera proposé en ligne à l’ensemble de la population canadienne du 29 avril au 9 mai.
Deux nouveaux longs métrages de l’ONF seront présentés en première dans la catégorie Canadian Spectrum :
d’Elle-Máijá Tailfeathers, cinéaste et actrice maintes fois primée, membre de la Première Nation kainai et du peuple sami de Norvège. Le long métrage The Body Remembers When the World Broke Open, paru en 2019 et chaudement accueilli, figure parmi ses œuvres récentes ;
de Sean Horlor et Steve J. Adams, un tandem de cinéastes vancouvérois qui s’intéresse de près aux récits sur l’injustice, sociale et criminelle, particulièrement lorsqu’elle frappe la communauté LGBTQ2+.
Deux courts métrages de l’ONF, respectivement jumelés à un moyen métrage, feront également leurs débuts :
de la réalisatrice, scénariste et productrice de West Vancouver Sheona McDonald, lauréate d’un prix Écrans canadiens ;
· Mary Two-Axe Earley : I Am Indian Again, de la créatrice de Kahnawake Courtney Montour, qui privilégie le documentaire et les médias numériques pour approfondir les questions entourant l’identité autochtone.
Pour chacun de ses films, l’ONF programmera une séance de questions et réponses en direct qui réunira les cinéastes et diverses personnalités, et fournira au public l’occasion de poser des questions en temps réel. En outre, pour les longs métrages, le festival préenregistra des séances de Q et R avec les documentaristes.
Le 5 mai, Elle-Máijá Tailfeathers donnera également une classe de maître sur sa démarche cinématographique.
Longs métrages documentaires, catégorie Canadian Spectrum
Kímmapiiyipitssini : The Meaning of Empathy, d’Elle-Máijá Tailfeathers
Le film d’Elle-Máijá Tailfeathers brosse un portrait intime des efforts de survie, de l’amour et du travail collectif de guérison qui rassemblent les membres de la Première Nation kainai du sud de l’Alberta, une communauté pied-noir aux prises avec les conséquences de l’abus de substances et d’une épidémie d’empoisonnements aux drogues. Les membres de la communauté qui s’emploient à contrer la dépendance et à favoriser la guérison, les premiers répondants et premières répondantes ainsi que le personnel médical mettent en œuvre des mesures de réduction des méfaits afin de sauver des vies. Le film se situe dans le contexte des conséquences passées et présentes de la colonisation de peuplement : Kímmapiiyipitssini : The Meaning of Empathy établit une distinction entre, d’une part, les effets de la violence coloniale sur les terres des Pieds-Noirs et sur les membres de leur communauté et, d’autre part, l’actuelle crise engendrée par la consommation de substances. Misant sur l’amour et sur l’espoir en l’avenir, le film demande au public de participer à la transformation radicale et profonde de la communauté de la réalisatrice.
Kímmapiiyipitssini : The Meaning of Empathy est produit par Elle-Máijá Tailfeathers et Lori Lozinski (Seen Through Woman Productions), ainsi que par le producteur et producteur exécutif de l’ONF David Christensen (Studio du Nord-Ouest), avec la participation de Téléfilm Canada
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Someone Like Me, de Sean Horlor et Steve J. Adams
Drake, un jeune homme gai originaire de l’Ouganda, laisse derrière lui son univers familier en vue de trouver les valeurs universelles auxquelles tout le monde a droit : être la personne que l’on est et aimer qui l’on choisit d’aimer sans crainte de faire l’objet de discrimination, de persécution ou de violence. Un groupe de personnes queers que Drake ne connaît pas s’unit pour organiser sa réinstallation à Vancouver, mais se voit tenu de s’engager pour un an à soutenir ce nouvel arrivant et se débat avec les conditions difficiles de cette prise en charge. Ensemble, Drake et les gens qui le parrainent entreprennent une émouvante quête de liberté personnelle qui nous amène à constater que, dans un monde où il faut constamment lutter pour le droit d’exister, la survie devient en soi une victoire.
Teri Snelgrove et Shirley Vercruysse ont produit le film ; Shirley Vercruysse en a également assuré la production exécutive pour le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF.
Courts métrages documentaires, catégorie Canadian Spectrum
Into Light, de Sheona McDonald
Lorsqu’un ou une enfant révèle la personnalité profonde qui l’habite, comment parvient-on, en tant que parent, à mettre de côté nos propres attentes pour l’aider à devenir la personne la plus authentique possible ? Campé dans le paysage nordique de Yellowknife, le tout dernier documentaire de Sheona McDonald capte les fluctuations du temps alors qu’une mère et son enfant cherchent à s’y retrouver dans les méandres de l’identité de genre. À mesure que des changements élémentaires viennent baliser cet extraordinaire parcours, les beaux jours reviennent et laissent découvrir une petite fille confiante et sociable qui possède une connaissance encyclopédique des dinosaures, un amour profond des animaux et un parent — en l’occurrence, une mère — qui accueille à bras ouverts cette personne magique.
Teri Snelgrove a produit le film et Shirley Vercruysse en a assuré la production exécutive pour le Studio de la Colombie-Britannique et du Yukon de l’ONF.
Mary Two-Axe Earley : I Am Indian Again, de Courtney Montour
Mary Two-Axe Earley : I Am Indian Again relate l’histoire percutante de Mary Two-Axe Earley, pionnière du mouvement pour la défense des droits des femmes au Canada qui, pendant plus de vingt ans, a contesté les lois discriminantes envers les femmes autochtones. À l’aide de discussions enregistrées par Alanis Obomsawin et d’images d’archives inédites, Courtney Montour engage une conversation profondément personnelle avec la défunte militante mohawk qui a dénoncé les politiques sexistes et génocidaires du gouvernement. Courtney Montour s’entretient avec Nellie Carlson, amie de toujours de Mary et cofondatrice de l’organisme Indian Rights for Indian Women. Dans la cuisine de Mary, à Kahnawake, elle rencontre trois générations pour réfléchir à l’héritage de celle qui a su trouver des alliées dans tout le pays pour l’aider à rétablir les droits rattachés au statut de plus de 100 000 femmes et enfants autochtones.
Kat Baulu et Ariel Nasr ont produit le film ; Annette Clarke en a assuré la production exécutive pour le Studio du Québec et de l’Atlantique de l’ONF.
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