Édition du 17 décembre 2024

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Syndicalisme

Propos diffamatoires inacceptables - La CSQ met le maire Régis Labeaume en demeure de se rétracter

MONTRÉAL, le 4 avril 2013 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) met en demeure le maire de Québec Régis Labeaume, de retirer les propos diffamatoires qu’il a tenus à l’endroit de l’organisation au cours des dernières heures, faute de quoi elle n’aura d’autre choix que d’envisager des recours légaux pour défendre son intégrité.

La CSQ réagit ainsi aux propos tenus mardi soir dernier en séance publique du conseil municipal, réitérés ce matin en point de presse, par le maire de Québec. Régis Labeaume laissait alors entendre que « les gens de la CSQ sont de mauvais citoyens corporatifs… qui mentent… qui tentent de faire une passe d’argent sur le dos des citoyens… qui se comportent comme les pires des capitalistes ».

Rétractation et excuses exigées

La Centrale somme donc le maire Labeaume de se rétracter dans les plus brefs délais et d’exprimer publiquement ses excuses à l’endroit de la CSQ, de ses membres et de son personnel, dont plusieurs sont citoyens de Québec.

Par ailleurs, la présidente de la CSQ, Louise Chabot, tient à rappeler au maire Labeaume que, contrairement à ce qu’il prétend, il peut effectivement agrandir la bibliothèque Gabrielle-Roy, sans l’autorisation de la CSQ, puisque la Ville dispose des terrains vacants nécessaires pour réaliser le projet.

Une entente recherchée ?

La CSQ s’interroge également sur la sincérité du maire lorsqu’il prétend rechercher toujours une entente, alors que du même souffle, il tient des propos diffamatoires à l’égard de la Centrale tout en engageant la Ville dans un processus d’expropriation qui s’annonce très coûteux pour les contribuables.

Des attaques inacceptables

En conclusion, la présidente de la CSQ soutient que jamais son organisation n’a vu sa réputation et son intégrité être attaquées de façon aussi gratuite comme ce fut le cas au cours des derniers jours. « Par le passé, nous avons connu des négociations parfois complexes et difficiles, mais jamais notre réputation et notre intégrité n’avaient été mises en doute comme c’est le cas présentement. C’est inacceptable et nous allons prendre les moyens pour que cela cesse », termine Louise Chabot.

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