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Projet de loi sur le Régime québécois d'assurance parentale - Un accueil favorable de la CSN, mais un plan global de conciliation famille-travail-études s'impose

MONTRÉAL, le 22 mars 2018 - La CSN accueille d’un bon œil le projet de loi déposé aujourd’hui concernant le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). « Les changements sont positifs dans l’ensemble et viendront bonifier le régime de manière à mieux répondre aux besoins exprimés par les parents », souligne d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Celle-ci souligne à cet effet la prolongation du congé de maternité lors de l’arrivée de jumeaux ou de triplets et l’ajout de semaines de congé pour les parents qui adoptent. Elle note par ailleurs que ces modifications ne doivent pas représenter les seuls moyens d’assurer la conciliation famille-travail-études pour les ménages québécois.

Un vrai plan pour la conciliation

En effet, les 10 jours de congés pour maladie ou responsabilités familiales qui pourront être pris à même la banque, bien qu’intéressants, ne suffisent pas à remplir les besoins à cet égard, estime la vice-présidente de la CSN.

« Le Régime québécois d’assurance parentale, qui est financé de façon bipartite par les travailleuses et travailleurs d’une part et par les employeurs d’autre part, a été créé avec l’objectif bien précis de donner du soutien financier aux nouveaux parents pour leur permettre de consacrer plus de temps à leurs enfants dans les premiers mois de leur vie. Le gouvernement doit respecter cette mission du régime et assumer ses responsabilités en mettant en place un plan global de conciliation famille-travail-études. Les besoins en la matière sont beaucoup plus larges que ceux vécus par les nouveaux parents dans les mois qui suivent la naissance de leur enfant », explique-t-elle. À cet égard, la Coalition 5-10-15 dont la CSN est membre réclame

10 jours de congés rémunérés pour maladie ou responsabilités familiales

Finalement, la CSN souligne que la nouveauté qui permettra d’étaler le congé sur deux ans ne doit pas provoquer de pression indue sur les travailleuses et travailleurs. « Il faut que les modalités de prises de congé soient décidées d’un commun accord par les employé-es et les employeurs », conclut Véronique De Sève.

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