« Le compteur roule. Tous les Québécois en bout de ligne font les frais de contrats qui avantagent indûment les alumineries. En voyant ainsi le compteur tourner, on réalise à quel point les multinationales prennent en otage non seulement les travailleurs, leur famille et l’économie de la région, mais aussi l’ensemble des Québécois », fait valoir le président de la section locale 9700, Clément Masse.
Celui-ci représente les pertes de revenus pour Hydro-Québec liées à l’arrêt de deux des trois séries de cuves à l’aluminerie de Bécancour en raison du lockout. Selon les calculs réalisés par un analyste indépendant, le manque à gagner pour Hydro-Québec est de 604 474 $ par jour en période hivernale et 600 352 en période estivale, soit 220 millions par année.
En temps normal, ABI devrait payer pour l’ensemble du bloc d’énergie qui lui est réservé. Cependant, le contrat qui reconnaît un lockout comme un ’cas de force majeure’ permet à Alcoa et Rio Tinto de ne pas payer pour l’ensemble du bloc d’énergie. De plus, cette même clause de ’force majeure’ permet à la compagnie d’échapper à la pénalité qui est normalement imposée en cas de réduction drastique de la production, ce qui correspond à une pénalité de 41,9 millions sur une base annuelle.
L’étude complète est disponible sur le site Internet des Métallos.
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