Le privé en progression
« La privatisation du réseau de la santé signifie que les ménages moins fortunés risquent d’être privés des soins et des services dont ils ont besoin pour demeurer en santé », souligne Guillaume Hébert, chercheur et auteur de la fiche. Entre 1979 et 2019, la part du financement privé en santé a crû de 52,6 %. Les assureurs sont parmi les grands bénéficiaires de cette tendance. Les primes moyennes versées aux assureurs privés par les ménages québécois ont presque doublé entre 2010 et 2019, passant de 613 $ à 1 144 $ par année (+ 86,6 %).
Plus de travailleur·euse·s au privé qu’au public
Ensemble, le secteur privé et le travail autonome comptent bon an mal an depuis le milieu des années 2000 pour plus de 50 % des emplois dans le domaine des soins de santé et l’assistance sociale au Québec. En 2019, cette proportion atteignait 52,3 %, contre 39,8 % en 1987.
Le foisonnement des laboratoires médicaux privés
La prolifération des laboratoires médicaux privés, qui offrent entre autres des tests sanguins et des analyses d’urine, illustre également cette tendance. Comme l’IRIS le montre dans une autre fiche (disponible le 3 mars) qui leur est consacrée et qui sera rendue publique demain, cette industrie profite de l’offre insuffisante dans le système public pour croître en offrant des services en moyenne à moins de 450 mètres des groupes de médecine familiale (GMF).
Renforcer le réseau public
« L’accès aux soins est un indicateur de bien-être primordial », rappelle M. Hébert. L’instauration d’une assurance-médicaments universelle contribuerait à réduire les coûts qui incombent actuellement… lire la suite du communiqué.
Pour lire la fiche : https://bit.ly/progression-prive-sante.
Un message, un commentaire ?