Un des objectifs de cette participation est de mobiliser la communauté internationale sur les enjeux canadiens et québécois qui ont aussi une portée internationale. « Au niveau environnemental, il se passe au Canada des choses effrayantes qui ont des impacts non seulement chez nous mais aussi ailleurs : le retrait de Kyoto, l’augmentation avouée de la production de pétrole des sables bitumineux, la fin des évaluations environnementales. » souligne Michel Lambert, directeur général d’Alternatives. « Il est important, poursuit-il, que la communauté internationale soutienne nos campagnes contre ces projets destructeurs de l’environnement, non seulement au Canada mais partout ailleurs »
Pour Roger Rashi, coordonnateur des campagnes à Alternatives, il est important de profiter de la mobilisation sans précédent du 22 avril dernier à Montréal alors que 250 000 personnes se sont mobilisées pour la protection du bien commun et contre les politiques environnementales néfastes d’Ottawa et de Québec. Ce grand ralliement populaire, tout comme le Printemps québécois, a ravivé beaucoup d’espoir là où il ne semblait en rester que très peu. « On arrive donc à Rio avec un esprit de mobilisation, de critique et d’espoir », conclut-il.
La délégation québécoise est coordonnée par Alternatives, les YMCA du Québec et UNIAlter. Ce sont en tout 77 personnes qui partiront demain soir pour le Brésil.