Rappelons que lors de la dernière négociation, la Fédération a négocié la transformation de la prime de soins intensifs en une prime de soins critiques et la majoration financière substantielle liée à cette prime. « La FIQ a toujours défendu que cette prime de soins critiques se devait d’être une prime de responsabilités et qu’elle devait s’appliquer aussi aux blocs opératoires alors que pour le gouvernement, cette prime en était une d’attraction. Et pour ce dernier, les blocs opératoires étaient assez attractifs donc, que les professionnelles œuvrant dans les blocs opératoires n’auraient pas droit à cette prime », d’expliquer la présidente de la Fédération.
Depuis deux ans, la Fédération a plusieurs fois fait état de cette injustice au gouvernement du Québec, mais elle s’est toujours butée à une fin de non-recevoir. « Avec la collaboration de nos syndicats de toute la province, différentes actions ont été faites afin de faire comprendre au gouvernement que les professionnelles travaillant dans les blocs opératoires avaient droit à cette prime de soins critiques. Des centaines de griefs sont déposés et nous allons continuer la bataille. Alors, si le Dr Barrette veut nous soutenir dans cette lutte, il est le bienvenu, mais personne ne l’a mandaté pour être porte-parole de la FIQ », de conclure la présidente.