Cette assemblée générale est un pas majeur vers le regroupement des mouvements sociaux au Canada. Elle vise à unir les mouvements contestataires du gouvernement conservateur de M. Harper et à préparer la tenue d’un grand forum pan-canadien prévue pour 2014. L’assemblée pourra compter sur la présence de participants tel que Jérémie Bédard-Wien, porte-parole de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ), de plusieurs représentants des centrales syndicales québécoises (CSN, FTQ, CSQ, FIIQ, FAE), de plusieurs syndicats canadiens (Postes, fonction publique, énergie et papier, etc.), ainsi que sur la présence des cofondatrices d’Idle No More au Québec, Widia Larivière et Mélissa Mollen Dupuis.
Il y a presqu’un an, le Québec connaissait son printemps érable, et aujourd’hui les plumes rouges d’Idle No More déferlent sur l’ensemble du Canada. Le rapprochement entre le mouvement étudiant québécois et Idle No More démontre la volonté des mouvements sociaux de faire front commun pour lutter contre les politiques de M. Harper.
« L’agitation que nous avons vu chez les étudiants l’année dernière nous a profondément inspiré. Nous nous sommes dit que si la colère collective pouvait aboutir au départ du premier ministre, peut-être pourrait-il en être de même avec Harper. » Mélissa Mollen Dupuis.
« Leur mouvement [Idle No More] est encourageant pour les étudiants québécois, et il est clair que les deux mouvements peuvent travailler ensemble. » Jérémie Bédard-Wien (ASSÉ)
Pour Michel Lambert, directeur général d’Alternatives, une organisation de solidarité établie à Montréal et à l’origine du projet, « L’idée du regroupement du 26-27 janvier est donc de faire converger les différents mouvements sociaux du Canada et de créer la plus large alliance citoyenne que ce pays ait connu pour faire contrepoids au gouvernement le plus rétrograde de l’histoire. »