Travailler pour le Bloc est conséquemment, pour nous, un choix stratégique. Cela s’insère dans tous les autres efforts déployés, de part et d’autres, pour relancer le projet d’indépendance.
Le Bloc québécois est en même temps un franc partisan des travailleurs et des travailleuses. Cela fait une raison de plus pour l’appuyer. Un exemple : très rapidement après la mise à nu du scandale entourant la manière dont le Québec est systématiquement écarté des processus de contrats en provenance du Fédéral, le Bloc s’est positionné. Il n’a pas hésité à se mettre du côté des travailleurs. Sans ambages.
On ne peut en dire autant des autres partis oeuvrant sur la scène fédérale. Les ouvriers des Chantiers Davie, à Lévis, se sont fait refuser les contrats fédéraux qui leur auraient assuré du travail pour de nombreuses années à venir. C’est le résultat des magouilles des Conservateurs, ainsi que des autres partis ayant partagé, à tour de rôle, le pouvoir en Colombie-Britannique. Tous, ils se sont compromis avec de riches étasuniens, propriétaires des chantiers de la Côte Ouest qui ont finalement eu ces contrats.
Le NPD, de son côté, avait promis une enquête. Qu’en est-il ? Son silence depuis des mois est d’autant plus problématique que le NPD fut lui aussi au pouvoir, à un moment donné, en Colombie-Britannique. Mais le Bloc, lui, était là avec les travailleurs et il continue toujours à défendre le monde ordinaire. C’est aussi le parti, oeuvrant sur la scène fédérale, qui a la meilleure plate forme en matière de défense de l’environnement.
Tous et toutes, nous vous encourageons à vous impliquer, si cela n’est pas déjà fait, auprès du Bloc pour contribuer à votre tour à la relance du combat pour l’indépendance du Québec, en vous impliquant avec ce parti. Ce parti peut aussi servir à déployer l’unité d’action des indépendantistes en vue des élections québécoise de 2018. En lieu et place de s’en tenir à appuyer un parti fédéraliste, considéré comme moins pire que les autres, dans l’espoir de pouvoir éventuellement mettre dehors Harper et sa clique — cela fait beaucoup de peut-être, surtout quand on sait que ce n’est finalement pas au Québec que cela se jouera —, notre approche, consistant à garder le cap sur ce qui devrait être notre priorité, soit de nous débarrasser de nos chaînes nous liant toujours à ce pays, et non juste d’Harper, a au moins le mérite d’être claire, en plus de demeurer plus respectueuse de notre vision à plus long terme.
Cela a aussi le mérite de garder le cap sur ce sur quoi nous, Québécois et Québécoises, avons le pouvoir d’agir : soit le fait de s’organiser, pour nous assurer d’avoir un futur meilleur, ici même, au Québec. Arrêtons de toujours se fier aux autres pour notre propre avenir. Cela n’amène le plus souvent que déception sur déception. Prenons-nous en mains nous-mêmes, collectivement, en tant que nation souveraine.
Parti communiste du Québec (PCQ)