Le juge Jean-François Buffoni de la Cour supérieure avait statué que le tribunal d’arbitrage n’avait pas commis d’erreur dans son jugement qui donnait raison aux 406 travailleuses et travailleurs de l’usine de découpe de porc de Saint-Simon, en Montérégie. Cette usine avait été fermée illégalement le 20 avril 2007 et contrairement aux dispositions de la convention collective de l’époque.
« Après plus de huit ans de batailles judiciaires, nous sommes heureux qu’Olymel entende raison. Nous regarderons attentivement le quantum qui sera proposé », a déclaré Michel Daigle, président du Syndicat des travailleurs d’Olympia.
En août 2014, l’arbitre obligeait le versement d’une compensation équivalant aux avantages et aux salaires perdus sans préciser le montant exact. Ce montant pourrait représenter jusqu’à 14 millions de dollars.
Au cours des prochains jours, les deux parties vont convenir d’une date de rencontre.
« Nous avons hâte de revenir discuter autour de la même table avec Olymel. L’employeur peut compter sur notre bonne foi pour la négociation et nous espérons la même chose de sa part », a affirmé Serge Fournier, président de la Fédération du commerce-CSN.
Rappelons que l’usine de Saint-Simon a été fermée illégalement en avril 2007 alors que l’usine devait rester ouverte au moins jusqu’à l’échéance de la convention collective, soit le 16 octobre 2007. La convention s’est terminée par un lock-out décrété par l’employeur.