Des chandails racontant le vécu des femmes et exprimant leurs revendications avaient été fabriqués par des centaines de femmes à travers le Québec. Ces mêmes chandails, portés par les femmes présentes, ont fait le tour du Parlement pour rappeler à nos éluEs que la lutte à la pauvreté est loin d’être gagnée. Chansons, slogans et percussions animaient cette marche aux couleurs féministes.
La pauvreté des femmes et leur manque d’autonomie économique découlent de décisions politiques et économiques. L’élimination de la pauvreté des femmes n’est pas une question de charité mais bien une question de droits des femmes et de droits humains. Les membres de la CQMMF rappellent aux parlementaires leurs responsabilités sociales en tant que gestionnaires du bien commun et les pressent d’agir pour garantir l’autonomie économique des femmes. Il est plus que temps que l’État québécois sorte de son inertie en matière de lutte à la pauvreté !