Dans son mot de bienvenue, le président du conseil régional FTQ du Suroît, Daniel Mallette, a rappelé le lieu historique dans lequel s’est déroulé la rencontre. « Ce lieu est symbolique puisque cet hôtel a été construit à même les murs de l’ancienne usine de la Montréal Cotton où a eu lieu la fameuse grève historique de 3 000 hommes et femmes pour la reconnaissance syndicale et pour avoir une première convention collective. Et devant l’hôtel, il y a la sculpture ’’Souffle d’Éole’’ érigée en hommage aux grévistes. Voilà de quoi nous inspirer », a expliqué Daniel Mallette.

Présent à la rencontre, le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, a rappelé les grandes batailles que mène actuellement la centrale syndicale : la campagne pour un salaire minimum à 15 $, celle luttant contre les clauses de disparités de traitement et celle pour bonifier le Régime de rentes du Québec. Le secrétaire général a également invité les militants et militantes à se mobiliser en vue de la prochaine campagne électorale au Québec. Pour la FTQ, il devient urgent de remplacer le gouvernement libéral qui gère le Québec à coup de lois spéciales. « Quotidiennement, dans toutes les régions du Québec, nos conseils régionaux contribuent au mieux-être de leurs affilés et de la population de la région. Grâce à votre engagement et à votre militantisme, les conseils régionaux sont au centre de la solidarité régionale. Merci ! », a ajouté le secrétaire général.

Parmi les autres sujets abordés lors de cette journée, il y a eu, entre autres, la formation sur le harcèlement psychologique, des présentations concernant le dernier conflit dans la construction, le réseau des délégués sociaux, les enjeux en santé et la dernière campagne de maraudage, la grève des métallos de la CEZinc et le tournoi de golf à venir le 22 septembre à st-Césaire au profit de Centraide Sud-Ouest et Richelieu-Yamaska.

Un des moments forts du congrès fut sans contredit l’élection d’un nouvel exécutif syndical rehaussé par la l’arrivée de plusieurs jeunes militants déterminés à brandir bien haut le flambeau de la solidarité.