Édition du 1er octobre 2024

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Plongée dans le monde des ultra-riches

Les ultra-riches existent et ils ne vivent pas comme tout le monde. Ce livre passionnant nous fait plonger dans leur univers par le biais de leurs rapports à leurs domestiques et décrit l’exploitation dorée qu’ils leur font subir en toute bonne conscience.

Tiré du blogue de l’auteur.

Alizée Delpierre est une jeune sociologue qui a publié en 2022 un livre qui devrait être lu par tous, à commencer par ceux qui doutent que l’on puisse considérer les ultra-riches comme une catégorie sociale spécifique qui mériterait un traitement particulier, notamment en termes de taxation des revenus.

Ce livre, Servir les riches,[1] relate l’enquête qu’elle a menée pendant plusieurs années, pour les besoins de sa thèse de doctorat, pour éclairer les rapports entre les ultra-riches et leurs domestiques, victimes de ce qu’elle appelle une exploitation dorée. Une exploitation qu’elle a elle-même vécue en tant que domestique.

Plus j’avançais dans ma lecture, plus je prenais conscience concrètement d’un autre monde. En tant qu’universitaire, économiste sensible aux inégalités sociales, certain que la réduction de ces inégalités, non seulement de revenus, mais d’accès aux biens communs, de sécurité, de rapport à l’environnement, … était une condition nécessaire (hélas sans doute pas suffisante), pour qu’on modifie collectivement la trajectoire sur laquelle nous entraîne aujourd’hui le capitalisme[2], je savais évidemment que ceux qui étaient dans le dernier dix-millième de la répartition des revenus n’avaient pas la même vie que le reste de la population, mais j’étais loin d’imaginer à quel point.

Cette vie concerne donc les grandes fortunes, c’est-à-dire des milliardaires ou des multimillionnaires. En France, selon une enquête de Crédit Suisse UBS ils sont 3880 qui ont une fortune nette supérieure à 50 millions d’euros, et ils sont 500 à dépasser les 250 millions, c’est donc un tout petit monde.

Et outre des revenus très élevés, ils se caractérisent par de nombreuses propriétés, châteaux, vastes villas, appartements de plusieurs centaines de mètres carrés situés en France et à l’étranger et l’emploi de domestiques, pour tous les travaux dont ils ne souhaitent pas se charger (et ils sont nombreux).

Ils emploient ainsi, des femmes de chambre et de ménage, des gouvernantes ou des majordomes, des cuisiniers, des chauffeurs, des nannies, des lingères, des gardiens ou des emplois plus exotiques comme ce chef d’entreprise qui a créé un poste de gardien rosier, uniquement chargé de l’entretien des roses à qui il doit faire écouter de la musique et raconter des histoires.

Bien sûr, on pourrait parfaitement défendre l’idée que ces employeurs en ayant les moyens, ils ne font que créer des emplois qui profitent à ceux qui les occupent, qui d’ailleurs y trouvent leur intérêt, une femme de ménage d’ultra-riche gagnant nettement plus que si elle le faisait chez plusieurs particuliers des classes moyennes. Et c’est valable pour tous les types d’emplois, certains, comme ce majordome pouvant même avoir un salaire mensuel de plus de 10000 euros.

Mais c’est justement ce conte du riche créateur d’emploi qui plait tant aux libéraux que le livre réduit en cendres en décrivant le contenu de ces emplois si désirables. Car l’envers de la médaille, c’est une subordination absolue aux désirs des maîtres qui exige un investissement illimité des corps au travail que seul légitime le pouvoir que leur donne l’argent. Et si on peut trouver qu’un salaire de gouvernante à 4000 euros par mois est bien au-delà du salaire médian, quand on le rapporte à la charge de travail effective, consistant à travailler douze heures par jour, toute la semaine sans jour de repos dans le mois (une situation courante), on arrive à un salaire horaire de 9 euros.

Et ce pouvoir des maîtres sur leurs domestiques que leur donne leur statut d’ultra-riche, peut conduire à des exigences allant du caprice d’enfant gâté à l’inhumanité la plus odieuse. Comme exemple du premier cas, on peut citer cette femme imposant à ses domestiques dès qu’elle leur parlait, de devoir lui répondre « je vous remercie très chère Madame, de me faire l’honneur de m’adresser la parole », ou telle autre se faisant réveiller chaque matin par une berceuse chantée par deux domestiques en canon. On peut aussi citer cette lingère qui se fait réprimander parce qu’elle a tendu du linge dans le jardin avec des pinces à linge de différentes couleurs, jurant avec le vert du gazon.[3] Quant au second, la palme revient sans doute à cette femme qui exigeait que tous ses domestiques soient habillés en femme quel que soit leur sexe et portent des couches pour ne pas perdre de temps à aller aux toilettes, exigence inscrite dans un « contrat de travail » précisant que l’oubli de la couche entrainerait une retenue de 400 euros sur le salaire mensuel.

Ces exigences multiples, sans limites, impliquent d’avoir un personnel qui ne se rebelle pas malgré les exubérances des maîtres, qui du coup ne cessent de chercher la perle rare qui d’ailleurs ne le reste jamais très longtemps, sauf exceptions peu fréquentes. Et cette recherche a le plus souvent un fort relent de racisme. C’est ce que relève Alyzée Delpierre quand elle écrit que « dans la domesticité, l’assignation raciale des qualités des domestiques est au cœur des pratiques de recrutement ». Les stéréotypes les plus éculés font florès, chacun sachant bien que les arabes sont de bonnes cuisinières ou les Ivoiriennes de bonnes nounous. Mais au-delà des qualités professionnelles dont doivent faire montre les domestiques dans leur domaine, ils doivent avoir un « bon » comportement, souriant, discret et silencieux à bon escient mais toujours disponible et surtout fidèle et dévoué à ses patrons.

Enfin, il faut qu’ils soient dociles et là les critères sont davantage sociaux que raciaux, car ils le sont d’autant plus qu’ils sont dans des conditions difficiles (sans papiers, sans liens sociaux proches, analphabètes). C’est ce qu’explique une Française vivant sur la grosse fortune de son époux qui ne recrute plus de Français, leur préférant les asiatiques « qui font moins d’histoires et ne revendiquent pas à tout bout de champ » et se félicite de sa « domestique moldave qui sait se contenter d’un mot doux ou d’une crème pour les mains », concluant que « tout est plus simple avec ces gens ». Et s’ils ne sont pas assez dociles ils doivent être dressés, il existe des « écoles » pour cela comme celle qui a été créée à Singapour par Anne Genetet, actuelle ministre de l’Éducation nationale du tout nouveau gouvernement Barnier.[4]

Mais même sans exigences absurdes ou révoltantes, le travail demandé est loin de respecter le code du travail. Les journées de travail de 5h à minuit ne sont pas rares. Et il n’y a pas que la journée de travail qui s’allonge au-delà de ce que le droit du travail autorise. Un droit ne cessant d’être contourné, la plupart des grandes fortunes ne déclarant qu’une partie des heures faites chez eux pour bénéficier indûment de déductions fiscales. Quand il existe un contrat de travail, il se garde bien de préciser les jours de repos et la durée du travail journalier ou annuel, des petits détails qui sont traités « au feeling » comme le dit une employeuse, certaine de sa grande humanité en précisant que ses domestiques réclament peu de jours de repos car « ils finissent par s’ennuyer, sinon »[5]. Nombres d’emplois sont portés à la charge de l’entreprise quand l’employeur en a une, comme ce majordome, déclaré comme manager de magasin pour 40 heures par semaine payées pour moitié en liquide quand il en fait au moins le double.

Car être ultra-riche ne dispense pas de rationaliser les dépenses de domesticité, allant jusqu’à la fraude puisque, comme le dit un patron d’entreprise français, qui va vérifier ?

Et bien c’est justement ce qu’il faudrait faire. En juin 2024, Gabriel Zucman, un économiste français professeur à l’École Normale Supérieure de Paris, vient de rendre au président Brésilien dans le cadre du G20, un rapport sur la taxation des grandes fortunes. Selon ses calculs, en tenant compte de la fraude et de l’évasion fiscale que les très riches ne manqueraient pas de pratiquer (ils le font déjà[6]), la taxation des près de 3000 milliardaires dans le monde à un taux de 2% sur leur fortune (ce qui impliquerait un surcroît d’imposition de 1,7% sur leur revenu puisqu’ils sont actuellement taxés à hauteur de 0,3%), rapporterait 193 milliards de dollars de recettes fiscales par an. Selon Challenges, il y a 147 milliardaires en France en 2024 qui, taxés selon les propositions de Gabriel Zucman produiraient un supplément de recettes de 9,47milliards, donc du même ordre de grandeur que les dix milliards d’économie que Bercy veut faire en coupant dans les dépenses. Et ce montant pourrait être facilement augmenté si on étendait la mesure aux 500 millionnaires français à plus de 245 millions de fortune.

On est donc assez loin des sommes négligeables qui seraient perçues par le fisc s’il taxait davantage les ultra-riches, même avec de faibles taux comme celui de 2% proposé par Gabriel Zucman. Car il y a de la marge comme l’explique un rapport d’Oxfam qui constate qu’avec un taux d’imposition de 8% la fortune des milliardaires serait restée constante au cours des deux dernières décennies, ce qui aurait été loin de les mettre sur la paille.[7] Créer quelques postes de fonctionnaires dédiés améliorerait grandement la vie des domestiques en faisant appliquer le droit du travail, et augmenterait les recettes fiscales bien au-delà du coût de ces fonctionnaires. Un investissement rentable pour les finances publiques que même un économiste libéral ne pourrait guère contester au nom de la liberté d’entreprendre.

Mais ce qui est le plus impressionnant dans ce livre, au-delà de l’indignation qu’il ne peut manquer de susciter quand on n’est pas ultra-riche et qu’on prend conscience de ce qu’est leur vie « ordinaire », c’est le portrait qu’il donne de cette catégorie sociale bien particulière, en se gardant bien (c’est une de ses grandes forces) d’opter pour un ton moralisateur en faisant de ces maîtres de « grands méchants ».[8] On ne peut que constater à la lecture que le rapport qu’ils entretiennent avec leur domesticité est partie complètement intégrante de ce que Bourdieu nommerait leur habitus. Une grande part de ce dernier est constitué par leur certitude de mériter leur situation due à leur statut social et leur richesse. S’ils peuvent avoir tant de domestiques et les dresser selon leur convenance, décidant en toute impunité de leurs conditions de travail (un travail consistant à faire toutes les tâches qu’ils estiment ne pas devoir être de leur ressort), c’est parce qu’ils ne conçoivent pas que le monde puisse être autrement que celui où ils évoluent. Les riches ont toujours eu des domestiques et c’est un des marqueurs sociaux qui les caractérisent. Il est impossible pour eux d’imaginer qu’ils puissent vivre sans et comme ce n’est pas le cas de la majorité de la population qui n’a pas les moyens d’en avoir, cela renforce leur certitude d’être différents. Il y a évidemment une longue histoire de la domesticité qui a partie liée avec l’existence d’une aristocratie dont le statut était dû aux lois divines qui justifiaient les stratifications sociales. L’aristocratie, si elle a perdu de son influence politique n’a pas pour autant disparu et continue à marquer socialement les rapports à la domesticité, se diffusant au-delà des aristocrates vers les nouveaux riches.

Il y a d’ailleurs des différences entre une richesse aristocratique remontant à plusieurs générations et une richesse « moderne », obtenue sur les marchés (via le commerce ou la finance). La première est liée, pour les générations présentes, à l’héritage, ce qui réduit le mérite de la possession mais l’inscrit dans une histoire longue qui lui donne une autre forme de légitimité. La seconde, souvent plus importante au stade du capitalisme financier mondialisé d’aujourd’hui, fait soupçonner ces nouveaux riches d’être des parvenus par les riches de la première catégorie et conduit à des manœuvres de différenciation, notamment en ayant plus de domestiques que les riches aristocrates. Alyzée Delpierre note que « les aristocrates érigent l’emploi de domestiques au rang de culture, et les nouvelles fortunes le présentent comme un service bien mérité et indispensable ».

Cette spécificité de pouvoir être servi qui caractérise les riches, uniquement due au pouvoir que l’argent leur donne, renforce leurs privilèges, montrant ici aussi que quand on laisse le marché fonctionner « de manière libre et non faussée », il conduit à des dérives, qui, dans le cas de la domesticité permet aux « grandes fortunes de faire ce qu’elles veulent des personnes qui les servent, quitte à les priver de droits ».

Il serait bien plus indiqué, comme le recommande Alyzée Delpierre, que les pouvoirs publics créent « un véritable service public d’aides et de services à domicile, accessible à toutes et tous, et pourvoyeurs d’emplois stables, bénéficiant d’un statut protecteur équivalent à celui des fonctionnaires et d’un revenu décent ». Il ne faut évidemment pas attendre d’un gouvernement néolibéral obsédé par sa politique de l’offre qui fait la part belle aux riches de mettre en place un tel service.

Mais au-delà d’un service de ce type, la question fondamentale qui se pose et sur laquelle Alyzée Delpierre conclut son livre, c’est celle « du sens d’une société où il faut à tout prix se délester des tâches les plus vitales, aux sens propre et figuré, et se faire servir par les pauvres, les immigrés et les femmes ?[9]

Notes

[1] Alyzée Delpierre, Servir les riches, La Découverte, 2022.

[2] J’en avais même fait la thèse centrale de mon livre, Le climat ET la fin du mois, publié en 2020 aux éditions Maia.

[3] Et il n’y a pas que dans le générique de Downton Abbey qu’on voit des tables où les couverts sont placés au millimètre près à l’aide d’une règle. Elles existent aussi aujourd’hui dans certaines familles.

[4] Il vaut le coup de lire attentivement le lien renvoyant aux propos d’Anne Genetet sur les domestiques, décrits comme « difficiles à gérer, refusant parfois de se soumettre à vos exigences ». Et c’est cette personne qui se trouve chargée de piloter l’Éducation nationale sur laquelle elle est incompétente. L’avenir nous dira si elle est elle-même difficile à gérer et capable de répondre à nos exigences d’une éducation émancipatrice pour tous.

[5] Des domestiques qui n’ont eu finalement que deux jours de repos sur l’année précédent l’entretien, pour un salaire d’environ 1300 euros par mois, une centaine d’heures de travail par semaine et une chambre de 10 m2 pour deux, ce qui ne les autorisent guère à se plaindre « car au Sri Lanka, jamais ils n’auraient eu tout ça ! ».

[6] Il faut évidemment distinguer la fraude pure et simple de l’optimisation fiscale qui consiste à utiliser la loi à son avantage, parfois en l’interprétant de manière discutable, impliquant certes une possibilité de recours mais en fait très limitée parce qu’elle signifierait une procédure judiciaire longue pouvant prendre des années, les contrevenants potentiels ayant à leur service des avocats spécialisés dans cette interprétation des textes et qui ont aussi comme tâche de faire durer les procédures de contestation, incitant les pouvoirs publics à renoncer à l’avance à ce type de mesure entraînant des dépenses publiques qui risquent de ne pas être compensées. Il n’en demeure pas moins que l’argument de la légalité, utilisé à l’envi par les spécialistes de l’optimisation fiscale, peut et doit être rendu caduc en interdisant ces pratiques limites d’optimisation. Un rapport du CESE déjà ancien (2016) en fait le tour et propose un certain nombre de modifications, impliquant évidemment des moyens supplémentaires en matériel (notamment informatique) et surtout en personnel. Mais compte tenu de l’ampleur des « détournements légaux », quelques dizaines de fonctionnaires en plus seraient facilement rentabilisés par les sommes récupérées.

[7] Il n’y a pas que l’imposition sur le revenu qui s’impose (aux deux sens du mot), il y a aussi l’héritage. Oxfam à également publié un rapport sur ce sujet qui indique que « les super-héritier∙es français∙es, soit le top 0,1% des héritier∙es, reçoivent environ 13 millions d’euros – soit 180 fois l’héritage médian – et ne paient, en moyenne, que 10% d’impôt dessus. Dans les 30 prochaines années, 25 milliardaires français transmettront à leurs héritier∙es plus de 460 milliards d’euros de super-héritages sur lesquels l’État risque de perdre 160 milliards en raison des niches fiscales existantes, si rien n’est fait ».

[8] Alyzée Delpierre met en pratique, concernant les ultra-riches, l’avertissement de Marx à propos de ce qu’il dit des capitalistes : « Je ne peins pas en rose, loin s’en faut, le personnage du capitaliste et du propriétaire foncier. Mais ces personnages n’interviennent ici que comme personnification de catégories économiques, comme porteurs de rapports de classes et d’intérêts déterminés. Moins que tout autre encore, ma perspective qui consiste à appréhender le développement de la formation économico-sociale comme un processus historique naturel, ne saurait rendre un individu singulier responsable de rapports et de conditions, dont il demeure socialement le produit, quand bien même il parviendrait à s’élever, subjectivement, au-dessus de ceux-ci. » (Marx, Préface à la première édition allemande du Capital, Le Capital, Éditions sociales, 1983, p.6).

[9] Je suis loin d’avoir épuisé l’intérêt de ce livre car dans ce billet j’ai essentiellement mis l’accent sur les ultra-riches sans trop parler de la situation des domestiques, à l’exception des quelques exemples des exigences de leurs maîtres (un mot plus adapté que « patron », compte tenu du pouvoir que ceux-ci exercent sur leur personnel). Je l’ai fait pour souligner la nécessité aussi bien économique que morale d’arrêter de laisser cette catégorie de population agir en toute impunité comme elle le fait. Mais cette nécessité se renforce encore quand on voit les conséquences humaines sur les domestiques des rythmes de travail auxquels ils sont soumis. Impliquant notamment la quasi-impossibilité d’être malade (le livre fourmille de témoignages de domestiques cachant leurs problèmes de santé de peur d’être congédiés) ou de voir sa famille quand elle est éloignée (comme cette domestique qui n’a vu ses enfants restés en Colombie que quatre fois en quarante ans). Ou encore leur acceptation de cette exploitation dorée, due à un mélange de peur d’être congédié et de sentiment d’être privilégié par comparaison avec d’autres domestiques comme les femmes de chambre des hôtels Ibis qui avaient fait grève pendant plusieurs mois en 2021.

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Gilles Rotillon

L’auteur est économiste, professeur émérite à Paris-Nanterre.

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