« En ces temps de crise économique et sanitaire, le gouvernement a la responsabilité d’envoyer une bouée de sauvetage à tous les citoyens et aux entreprises dans le besoin. Mais on ne peut pas dépenser des fonds publics pour sauver des joueurs qui ne respectent pas les règles du jeu et qui cachent leurs avoirs dans des paradis fiscaux. Ces entreprises-là ne devraient pas recevoir un sou de l’argent des contribuables », martèle Gabriel Nadeau-Dubois.
Selon le rapport 2017 de l’organisme « Canadians for Tax Fairness », plusieurs grands joueurs de l’économie québécoise ont eu recours à des paradis fiscaux pour fuir leurs responsabilités fiscales, notamment Saputo, BMO, Power Corporation, Dollarama et Couche-Tard. Pour Vincent Marissal, il est impensable de voler au secours de ces entreprises alors qu’elles ont recours à des stratagèmes non éthiques pour payer moins d’impôts au Québec et au Canada.
« Chaque année, le Québec est privé de 800 millions de dollars, qui s’en vont directement dans les paradis fiscaux. C’est 800 millions qu’on a en moins pour investir dans nos hôpitaux, dans nos écoles ou dans nos CHSLD. Lorsqu’on profite de stratagèmes douteux pour contribuer le moins possible à la collectivité, il ne faut pas s’attendre à être sauvé par la collectivité en retour », ajoute Vincent Marissal.
Les députés solidaires demandent au gouvernement Legault de resserrer dès maintenant les critères d’admissibilité à l’aide publique afin de s’assurer que les entreprises ayant une ou des filiales dans des paradis fiscaux ne bénéficient d’aucune forme d’aide financière de la part de l’État québécois.
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