« Voilà un an que le problème de Phénix perdure. Nos membres ont été assez patients. Ils méritent d’avoir leur paie sans délai, » souligne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec devant le bureau de circonscription de Justin Trudeau à Montréal.
« Est-ce normal qu’en juillet 2016, 80 000 fonctionnaires étaient éprouvés par les ratés de Phénix et qu’en avril 2017 on récompense les cadres avec des primes de rendement ? C’est inacceptable, » questionne la représentante syndicale.
Les membres de l’AFPC au Québec se sont rassemblés ce matin devant des bureaux de députées et députés libéraux fédéraux de toutes les régions du Québec. Ils réclament leur paie et le rappel des primes versées aux cadres. Plusieurs membres de l’AFPC éprouvent des problèmes financiers importants et doivent vivre de l’angoisse et un stress considérable depuis l’implantation du système il y a plus d’un an.
Jeudi, le gouvernement renonçait aux économies promises par l’implantation de Phénix pour 2016 et 2017 et annonçait une aide pouvant atteindre jusqu’à 200 $ par fonctionnaire qui éprouvera des problèmes avec sa prochaine déclaration d’impôt.
« C’est bien beau économiser de l’argent virtuel mais Phénix a besoin de ressources humaines et financières additionnelles pour pouvoir se corriger. On veut que le gouvernement arrange Phénix immédiatement, » conclut Mme Picard.
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