« Tant la partie patronale que nous avons ouverts nos agendas pour négocier même pendant la fin de semaine. Après chacune des séances de négo, nous réévaluerons nos actions. », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. « De nombreux étudiants nous ont contactés, car ils étaient inquiets à l’idée de devoir terminer leur trimestre en mai ou en juin si un conflit de travail éclatait », a-t-elle poursuivi.
Avec près de 700 chargées et chargés de cours, le SCCC-UQO est le syndicat de l’UQO qui compte le plus de membres de l’UQO. Les chargés de cours sont des travailleurs précaires et ils n’ont jamais obtenu la parité salariale avec leurs collègues professeurs. Pour la partie syndicale, il n’y aura pas d’entente sans cette parité. Les salaires, l’évaluation de l’enseignement et les exigences de qualification sont les principaux points en litige.
Les chargés de cours sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2016. Ils ont voté en faveur de l’intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée le 27 novembre 2017. L’UQO avait rompu unilatéralement les négociations le 19 décembre 2017, ce qui laissait entrevoir un long conflit de travail.
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