« Cet accord commercial, négocié derrière des portes closes par un gouvernement fédéral reconnu pour son opacité, est une autre mauvaise nouvelle pour l’agriculture et l’économie québécoise. Stephen Harper abandonne encore davantage les agriculteurs du Québec, les reculs continuent de s’accumuler. Le Partenariat transpacifique ajoutera une nouvelle brèche au système de gestion de l’offre en agriculture et confrontera les producteurs de lait, d’œufs et de volailles d’ici à la concurrence étrangère. Le mirage des promesses de compensations financières est-il encore une fois une manière de faire passer un accord commercial ? »
Québec solidaire juge durement ce type d’accords commerciaux qui bénéficient d’abord aux grandes entreprises multinationales au détriment de l’ensemble de l’économie, de la protection de l’environnement et des droits sociaux. « Pour avoir un accord commercial équitable avec des pays qui paient leurs travailleurs et travailleuses moins d’un dollar l’heure, il faut inclure une réglementation véritable en matière de normes du travail, des conditions de la main d’œuvre, de santé, de sécurité et de protection d’environnement. C’est tout le contraire avec le PTP. Cet accord nivelle tout le monde par le bas en mettant travailleurs et petits producteurs en concurrence pour mieux exploiter leur travail. »
« Les accords de libre-échange n’ont jamais rempli les objectifs promis, ni en terme de création d’emplois, ni en terme de création de la richesse. Nous étudierons en profondeur les détails de cet accord, mais une réalité demeure : il sera imposé au Québec. Le fédéral nous refuse notre mot à dire sur cette entente qui prive notre peuple de sa souveraineté à décider de ses orientations économiques en accordant des droits importants aux investisseurs et entreprises étrangères. »