« Ottawa se devait de suivre l’exemple du Québec en venant en aide à l’industrie forestière. La nouvelle guerre commerciale que lancent les États-Unis à l’endroit du secteur du bois d’œuvre doit être prise au sérieux et faire l’objet de mesures de soutien appropriées. Ce sont des milliers d’emplois qui sont en jeu et la survie de dizaines de municipalités dont l’économie dépend essentiellement de la forêt », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« La FTQ est satisfaite de l’éventail de mesures annoncées permettant aux travailleurs et travailleuses qui pourraient perdre leur emploi de profiter de programmes de formation de la main-d’œuvre, de recyclage, de travail partagé pour que ces derniers n’aient pas à se mettre sur l’aide sociale. Ottawa annonce également plus de souplesse dans les programmes d’assurance-emploi ce qui est une bonne chose. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction et nous souhaitons que le fédéral ajoute des sommes si jamais l’argent investi n’est pas suffisant », ajoute le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Les nouveaux tarifs douaniers imposés aux exportations sur le bois d’œuvre par le gouvernement américain aux entreprises canadiennes varient entre 3 et 24 % et mettent la santé financière de l’industrie et les emplois en péril, d’où la nécessité d’avoir des programmes d’aide tant d’Ottawa que de Québec. Le fédéral et le Québec doivent également soutenir le développement de nouveaux produits en 2e et 3e transformations ainsi que de nouveaux marchés », concluent les dirigeants syndicaux. Au Québec, l’industrie du bois d’œuvre, c’est 60 000 emplois dans 225 municipalités.
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