La présidente de la FSQ-CSQ, Mme Claire Montour, souhaite que le ministre Hébert renonce aux supposées recettes miracles en organisation du travail pour plutôt entreprendre des discussions franches avec les représentantes des travailleuses et des travailleurs afin de trouver des solutions aux problèmes.
« Ce n’est pas avec un ministre convaincu de posséder la vérité et déterminé à l’imposer que nous pouvons améliorer notre système de santé. L’écoute et le respect envers les travailleuses et les travailleurs sont des qualités que nous nous attendons de la part du Dr Hébert et nous n’avons aucun doute qu’avec une telle attitude, il sera possible de travailler ensemble pour améliorer notre système de santé dans les meilleurs intérêts de tout le monde », soutient Mme Montour.
Collaboration offerte
Mme Claire Montour soutient que son organisation syndicale a hâte de s’asseoir avec le nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux afin de pouvoir discuter des vraies causes de la pénurie de personnel.
« Si nous voulons enrayer la pénurie de personnel, il faut nécessairement avoir le courage de s’attaquer à la source du problème, c’est-à-dire à l’épuisement du personnel engendré par une surcharge de travail anormale et la dévalorisation des professions. Pour notre part, comme organisation syndicale, nous sommes conscientes des problèmes et c’est en toute bonne foi que nous offrons notre collaboration au ministre pour changer les choses », affirme la présidente de la FSQ-CSQ.
Mettre fin à la privatisation en douce
De plus, Mme Montour dit également compter sur le ministre Réjean Hébert, pour qu’il manifeste une défense énergique du caractère public de notre système de santé et qu’il mette fin à la privatisation en douce enclenchée et entretenue par le gouvernement libéral précédent.
Un soutien assuré
En terminant, la présidente de la FSQ-CSQ salue l’arrivée du nouveau ministre de la Santé et des Services sociaux et l’assure du soutien de son organisation syndicale dans les défis importants qu’il doit maintenant relever pour les meilleurs intérêts du Québec.