« La direction ne fait qu’obéir aux ordres du gouvernement conservateur de Stephen Harper. Ou la direction ne se rend pas compte des effets de ses coupures à long terme, et c’est grave, ou elle sait très bien ce qu’elle fait et c’est encore pire », dénonce Isabelle Doyon, présidente du Syndicat des employés de bureau et des professionnels de Radio-Canada (SCFP 675). « Je suis dégoûtée par cette administration qui coupe sans réfléchir à l’impact que cela aura sur l’avenir de notre réseau public », conclut-elle.
« À part le côté humain dévastateur pour ceux qui perdent leur emploi, le climat de travail est invivable aussi pour ceux qui demeurent en poste », explique Benoît Celestino, président du Syndicat des techniciens et artisans du réseau français de Radio-Canada (STARF-SCFP 5757). « On ne sait jamais ce qui va se passer d’un jour à l’autre », conclut-il.
Comme le SCFP constate que les procédures prévues à la convention collective n’ont pas été respectées, toutes les mesures nécessaires seront mises en œuvre afin de palier à la situation. Le SCFP est présent à Radio-Canada depuis plus de 40 ans et représente plus de 1800 travailleurs réunis dans deux unités syndicales.