C’est le 8 mars et le mouvement des femmes est porté par la vague de la mobilisation du #moiaussi contre le harcèlement et la violence faîte aux femmes. Nous assistons à une montée des luttes à l’échelle internationale comme nous l’avons relaté aux cours des dernières semaines. Pour cette édition, nous publions les revendications du mouvement au Québec, ainsi que la nouvelle concernant la mise sur pied d’uns coalition féministe qui veut « talonner le gouvernement et les partis politiques pour leur rappeler leurs obligations et responsabilités envers TOUTES les femmes violentées ! »
À l’échelle internationale, la coalition autour de la Marche mondiale des femmes centre sa déclaration sur les effets des offensives capitalistes partout sur la planète : guerres, austérité, violence, la précarisation du travail, la détérioration de la nature et la restriction des libertés fondamentales.
Une victoire importante dans la lutte contre les pétrolières et les gazières
La semaine dernière, nous apprenions la décision de la Cour à propos de la poursuite de Gaztem contre Ristigouche-Sud-Est. Le rejet de la poursuite est une importante victoire pour tout le mouvement écologiste et permet de mettre en place les bornes que les pétrolière et gazières ne peuvent franchir sans se heurter à la résistance citoyenne dans le cadre des municipalités. C’et surtout une victoire du type David contre Goliath qui devrait rehausser le niveau de confiance dans la capacité de la mobilisation citoyenne à changer les choses.
Par ailleurs, des groupes écologistes exigent du gouvernement libéral qu’il rende public les études sur les puits abandonnés. Le gouvernement libéral tente de tromper la population avec ses inspections-bidons alors qu’il annonce une conformité des puits abandonnés de l’ordre de 90% alors que les fonctionnaires du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles n’ont réussi à localiser que 13% de ceux-ci.
La période électorale et le débat autour de l’investiture dans Jean-Lesage
Enfin, nous poursuivons la couverture des débats qui traversent Québec solidaire alors que la période pré-électorale ouvre la voie à des débats lors d’investitures. Cette semaine, Sol Zanetti débat avec Sébastien Bouchard dans le cadre de l’investiture dans le comté de Jean-Lesage.
Les débats sur la question nationale et projet social se poursuit
Puis, nous faisons écho au débat sur la question nationale qui anime nos pages depuis quelques mois alors qu’un article de Pierre Mouterde d’abord paru dans la revue Relations, analyse la place de l’immigration dans ce débat alors que celui de Benoît Renaud aborde la question de la crise que vit le Bloc québécois. Enfin, André Frappier montre que la crise du Bloc est le résultat d’une crise politique nationaliste sans issue : « Si la situation actuelle démontre l’impasse dans lequel se trouvent maintenant au niveau politique le Bloc et le PQ, elle indique également l’importance de la construction d’une alternative politique solidaire et progressiste au Québec en alliance avec les communautés autochtones et les mouvements sociaux dans le Reste du Canada. »
Enjeux internationaux
Cette semaine les nouvelles internationales ont priorisées la campagne électorale italienne et la situation en Syrie principalement à Ghouta.
En Italie, comme ailleurs en Europe, l’extrême droite connaît une progression importante. Cette progression se base sur une démagogie contre l’immigration. La gauche radicale commence à se réorganiser mais ces résultats restent encore très modestes.
En Syrie, « Malgré l’adoption d’un cessez-le feu à l’Onu, bombardements et combats se poursuivent à la Ghouta, dans la banlieue est de Damas, tandis que l’armée turque combat les kurdes à Afrin. Plus tôt en février, Israël a bombardé des installations iraniennes, et des combats ont également opposé l’armée américaine à des paramilitaires russes. Alors que la défaite de Daesh en Syrie annonçait, pour certains, la « fin de la guerre », la situation y semble en fait plus instable et explosive que jamais. Pourquoi une telle flambée de violences ? Une issue est-elle possible, et sous quelles conditions ? L’article suivante explique les enjeux de la situation. »
Dans une entrevue qu’il donne Gilbert Achcar explique que c’est loin d’être terminé en Syrie. « Mais quand je dis « régime », je parle en fait de l’axe Russie-Iran-Assad (...)] : « Toute cette situation devient encore plus compliquée. Ici nous pouvons nous rapporter à la question initiale : c’est loin d’être terminé en Syrie. Toute « mission accomplie », comme G. W. Bush l’a annoncé très imprudemment et de manière très inopportune peu après l’occupation de l’Irak et comme Poutine à deux reprises l’a proclamé au sujet de la Syrie, ne relève que d’un vœu pieux. Rien n’est résolu en Syrie. Le régime d’Assad, même avec le soutien de la Russie, n’a pas la capacité de contrôler le pays. Il a besoin de l’Iran. Pourtant, la présence de l’Iran en Syrie est inacceptable tant pour les États-Unis que pour Israël. »
Et nous attirons votre attention sur deux femmes d’exception qui font histoirel
Ahed Tamimi incarne la politisation de la jeunesse palestinienne.
et au Honduras Berta Caceres
Deux ans ans après l’assassinat de Berta Cáceres, le Honduras violente toujours les écologistes, le Honduras violente toujours les écologistes.
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