« Jour après jour, les 32 000 membres de l’APTS se mettent au service de la population, indique la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Cependant, les conditions d’exercice sont de plus en plus pénibles. Depuis plusieurs années, le réseau, le personnel et la population subissent quotidiennement les contrecoups des multiples compressions, des réorganisations et des projets d’optimisation. Sur le terrain, la pression à la performance est forte, parfois même insoutenable. Nos membres sont de plus en plus nombreux à souffrir de de problèmes psychologiques, voire de détresse. Il y a une limite à faire plus avec moins. Cette limite est atteinte. Il est temps de tracer une ligne. »
En matière de santé psychologique au travail, l’APTS réclame donc que l’employeur prenne non seulement les mesures nécessaires pour protéger l’intégrité physique des personnes salariées, mais également pour protéger leur intégrité psychologique. En ce qui concerne le respect de l’intégrité professionnelle des Indispensables, l’APTS réclame notamment que les projets d’organisation du travail ne compromettent en aucun cas l’autonomie professionnelle et les obligations déontologiques des personnes salariées.
L’APTS réclame également une réduction des contrôles abusifs sur les Indispensables. « Quand ils ont le malheur de tomber malades, on exerce sur eux un contrôle excessif, affirme la présidente. Personne ne tombe malade volontairement. Au lieu d’effectuer un contrôle de tous les instants, l’employeur devrait travailler à améliorer les conditions de travail et faire de la prévention. »
Afin d’être le plus à jour possible et d’offrir le meilleur service, les membres de l’APTS réclament l’instauration d’un programme de remboursement des frais professionnels des Indispensables, couvrant notamment les frais de formation professionnelle et de colloque professionnel.
« Ces demandes sont justes et issues d’une large consultation auprès de nos membres. Nous avons un mandat fort et nous entendons le faire valoir haut et fort à la table de négociation », de conclure Carolle Dubé.