L’APTS dénonce vertement le fait que le gouvernement ne démontre toujours aucune ouverture aux tables de négociation pour le renouvellement des conventions collectives du secteur public. Un affront terrible pour les membres de l’APTS, à 86 % des femmes, qui tiennent le réseau à bout de bras en pleine pandémie, malgré la surcharge de travail due à une grave pénurie de main-d’œuvre.
« Nous, les femmes, sommes au front depuis le début de la pandémie. Nous portons depuis des décennies le système de santé sur nos épaules. Nous souhaitons obtenir une reconnaissance à la hauteur de notre travail indispensable. Pour cela le gouvernement doit écouter ce que nous avons à dire, de nos établissements jusqu’aux tables de négociation », souligne Sima Jalili-Shani, présidente de l’exécutif local de l’APTS à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.
Près d’un an après l’échéance des conventions collectives du secteur public, les membres de l’APTS profitent de leur présence sur la colline parlementaire pour rappeler au gouvernement sa responsabilité de prendre soin de celles et ceux qui ont pour mission de prendre soin de la population, de la santé mentale des Québécois·es, et d’offrir des services de qualité.
« Il est grand temps de rendre nos emplois attrayants et de mettre la priorité sur notre réseau public de santé et de services sociaux, bâti par des générations de femmes. Nous voulons de l’aide et de la relève. Nous n’avons pas besoin de mercis en conférence de presse, mais d’une forme concrète de reconnaissance. Cette gratitude doit se manifester aux tables de négociation pour améliorer sérieusement les conditions dans lesquelles nous exerçons nos professions. Nous connaissons le réseau de la santé et des services sociaux car, contrairement à Mme Lebel, monsieur Legault et monsieur Dubé, nous y travaillons et nous l’avons à cœur. En ce 8 mars, écoutez les femmes ! », conclut Laure Letarte-Lavoie, 4e vice-présidente de l’APTS.
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