Les principaux points en litige touchent les clauses normatives de la future convention collective, à savoir : la période de probation, les décisions de l’équipe de travail, la liste de rappel, les modifications à la semaine de travail, les pauses rémunérées, les congés sans solde et la formation, entre autres éléments.
« Nous trouvons inacceptable de revenir sur des clauses qui ont déjà été acceptées par le passé, explique France Laniel, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance de la Montérégie (STTCPEM). Nous sommes ouvertes à négocier, mais nous n’accepterons jamais une diminution de nos conditions de travail ! »
Les syndiquées des CPE du Québec tiendront également une journée de grève nationale le 10 février en lien avec la négociation nationale qui touche les questions monétaires.
Rappelons que les travailleuses en CPE attendent depuis maintenant deux ans le renouvellement de leurs conventions collectives et qu’elles ont déposé leurs demandes il y a maintenant plus de 10 mois.