La présidente de la FPPC-CSQ, Carol LaVack, qualifie de difficile la négociation qui vient de prendre fin.
« Nous faisions face à des représentants patronaux qui ont déposé pas moins d’une quarantaine de demandes qui auraient constitué des irritants majeurs pour nos 1 200 membres. Nous avons heureusement réussi à bloquer ces tentatives patronales de faire reculer les conditions de travail de nos membres, ce qui est déjà une victoire non négligeable dans le climat actuel », explique Carol LaVack.
Un employeur obligé de reculer
La présidente de la FPPC-CSQ précise que la partie patronale aurait souhaité pouvoir procéder à des regroupements de services, à des abolitions de postes, et pouvoir modifier certaines clauses touchant les employés à temps partiel ainsi que les horaires de travail. L’employeur a dû renoncer à la totalité de ses demandes.
Des gains obtenus
D’autre part, Carol LaVack ajoute que certains gains ont tout de même été réalisés. Ils touchent entre autres les travailleuses et travailleurs à temps partiel, la reconnaissance pour activité syndicale, ainsi que les congés pour responsabilités familiales.
Notons que l’entente sera soumise dans les prochaines heures aux membres du conseil fédéral de la FPPC-CSQ.
Une mobilisation à poursuivre
En terminant, Carol LaVack tient à remercier les membres de la FPPC-CSQ pour la solidarité inébranlable qu’ils ont démontrée durant toute la négociation. Elle sait qu’ils poursuivront cette mobilisation jusqu’à la conclusion d’une entente à la table intersectorielle, touchant notamment les salaires et la retraite, qui est encore à venir.
Profil de la FPPC-CSQ
La Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ) représente près de 1 200 professionnelles et professionnels répartis dans 34 cégeps. Elle regroupe exclusivement du personnel professionnel de cégep.