Les deux présidentes ont rappelé que le prix payé actuellement par leurs membres est très élevé. Depuis des mois, la conciliation famille-travail-vie personnelle n’existe plus pour le personnel du réseau de la santé et des services sociaux. « 131 000 personnes, dont une vaste majorité de femmes, travaillent dans des conditions épouvantables. Leur santé physique et mentale en sont grandement affectées. Tout au long de cette pandémie et malgré la charge et les longues heures de travail, le manque d’équipement de protection, le temps supplémentaire obligatoire et un contexte hautement imprévisible, nos membres ont répondu encore une fois présent·e·s. Ils et elles méritent un juste retour du balancier. » Rappelons que la demande salariale actuelle des deux organisations syndicales est de 12,4 % sur 3 ans dont 7,4 % en rattrapage salarial. « Si notre demande était pleinement méritée avant le début de la pandémie, elle est désormais plus que justifiée », ont plaidé conjointement les présidentes.
Pour l’alliance APTS-FIQ, on ne répétera jamais assez la corrélation entre l’amélioration des conditions de travail d’une part, et l’attraction et la rétention du personnel, l’amélioration de la sécurité ainsi que de l’accessibilité des soins et des services offerts à la population d’autre part. « Le gouvernement doit comprendre que tout le monde y gagne : les employé·e·s auront une plus juste reconnaissance de leur travail, le réseau deviendra plus attirant pour une main-d’œuvre dont il a cruellement besoin, et la population pourra compter sur des soins et services plus accessibles » ont conclu mesdames Poirier et Bédard.
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