Pour la FIQ et la FIQP, les coups d’éclat des derniers jours menées par les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques ont atteint leur objectif : forcer le gouvernement à bouger afin qu’à la table de négociation, les discussions portent sur des enjeux qui les touchent réellement et qui amélioreront significativement leurs conditions de travail. « Au cœur de cette négociation, on retrouve l’enjeu de la surcharge et les ratios professionnelles en soins / patients, notamment dans les CHSLD. Sans ces avancées, il est impensable d’attirer de nouvelles professionnelles en soins, de retenir celles qui y travaillent comme des forcenées depuis des années et de faire revenir celles qui ont choisi de quitter le réseau, épuisées. Souhaitons que madame Lebel a bien saisi l’urgence de la situation », de souligner Jérôme Rousseau, vice-président et co-responsable de la négociation.
Il est aussi important de rappeler que la pandémie actuelle frappe de plein fouet le réseau de la santé et que la pression est immense sur les professionnelles en soins. « Les gestionnaires imposent de manière outrancière le travail forcé qu’est le temps supplémentaire obligatoire. Aucun autre employeur n’aurait le droit d’utiliser un tel pouvoir sur la vie de ses employées. Nous poursuivrons notre bataille pour que cette méthode de gestion disparaisse du réseau de la santé », de poursuivre Roberto Bomba, trésorier et co-responsable de la négociation.
Les déléguées de la FIQ et de la FIQP ont déjà déterminé qu’elles se reverront rapidement pour faire le point. « D’ici là, nous continuerons de nous faire entendre » de conclure madame Bédard.
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