La FSE et l’APEQ ayant refusé catégoriquement le dépôt patronal global qui leur avait été soumis le 21 septembre dernier, elles ont choisi de relancer les pourparlers sur la base des préoccupations des enseignantes et enseignants et des besoins du système d’éducation, et non sur la base des compressions demandées par le gouvernement.
« Nous démontrons ici toute l’étendue de notre bonne foi pour l’obtention d’un règlement négocié. Nous travaillons sur la base des priorités des enseignants : la tâche, une réduction de la taille des groupes, des services pour les élèves en difficulté - de même que leur pondération - ainsi qu’une réduction de la précarité des enseignants, notamment aux secteurs de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes. Il y a dans ce dépôt tous les ingrédients pour un règlement si le gouvernement fait son bout de chemin », ont déclaré Josée Scalabrini, présidente de la FSE, et Richard Goldfinch, président de l’APEQ.
« Nos enseignants portent l’école à bout de bras et ils sont essoufflés. Ils ont besoin à la fois d’aide et d’air. Le gouvernement doit maintenant agir de façon responsable », ont conclu les représentants syndicaux.