« Il y a des limites à attendre un retour de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel. Elle nous avait clairement indiqué qu’elle souhaitait parvenir à une entente rapidement. Ça fait un mois que nous avons proposé de nouvelles mesures pour aider le gouvernement à reconnaître à sa juste valeur le rôle indispensable des professionnel·le·s et des technicien·ne·s du réseau. Depuis, c’est à peine si on l’entend. Si le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, veut que l’on quitte, qu’il fasse pression sur sa collègue pour qu’on reçoive une offre digne de l’expertise large et diversifiée de nos 60 000 membres », a exigé la 4e vice-présidente de l’APTS, Émilie Charbonneau, dans l’entrée de l’édifice.
Sans contrat de travail depuis plus de 19 mois, l’APTS demande depuis le début des négociations que le gouvernement Legault mette en place des mesures structurantes afin de favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre pour éliminer la surcharge de travail et réduire les listes d’attente, qui explosent un peu partout dans le réseau. Mais son obsession des infirmières et des préposé·e·s aux bénéficiaires l’empêche de mesurer l’étendue des problèmes qui affectent tout le réseau de la santé et des services sociaux, notamment ceux qui touchent directement le personnel professionnel et technique.
« Il y a du temps supplémentaire, et souvent obligatoire, dans les laboratoires médicaux, en santé mentale, dans les salles d’imagerie et de médecine nucléaire, dans les centres jeunesse et de réadaptation en déficience intellectuelle et trouble du spectre de l’autisme, pour ne nommer que quelques secteurs. Qu’est-ce que le ministre Dubé attend pour s’attaquer à ce problème ? Qu’il soit aussi grave que celui des infirmières ? Nous avons des solutions sur la table pour éviter d’en arriver là. Il n’a qu’à les utiliser », a conclu Émilie Charbonneau.
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