« Ce soir, les membres ont jugé que l’entente de principe que nous leur avons présentée n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Elles et ils ont longuement argumenté sur la question des augmentations salariales qui ne réussissent pas à maintenir leur pouvoir d’achat. Il s’agit d’un message clair envers l’employeur : il lui faudra considérer sérieusement ce rejet s’il ne veut pas que les conductrices et les conducteurs exercent à nouveau leur mandat de grève », de déclarer Carole Laplante, présidente du STTT-CSN.
« Il faut comprendre que le financement qui est versé par les commissions scolaires n’est déjà pas suffisant pour garantir des salaires décents aux conductrices et aux conducteurs de Transco. Et ces salarié-es ne sont pas les seuls dans cette situation au Québec. Le gouvernement doit impérativement revoir le financement du transport scolaire en accordant dès que possible des enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées afin de financer adéquatement l’augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans leur secteur », de conclure Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN).
Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.
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